Sirha Genève
Une vocation internationale à confirmer
Le premier Sirha Genève qui s’est tenu début février a été perçu par les rares exposants français comme peu fréquenté et trop “régional”. Autant de chantiers d’amélioration pour 2014.
La première édition du salon Sirha de Genève, précédemment baptisé Gourmet en 2010, s’est tenue du 5 au 7 février à Palexpo. 165 exposants, en grande majorité issus de Suisse Romande, se sont réunis pour trois jours d’échanges autour de la restauration. Selon les organisateurs, ce sont quelque 9 512 visiteurs qui ont pu venir, malgré les conditions météorologiques polaires, s’enquérir des nouveautés et des innovations dans les secteurs de l’alimentaire, du matériel, des équipements, des fournitures et du mobilier. L’occasion également de couronner le nouveau Bocuse d’Or suisse, le chef Téo Chiaravalloti de Lugano.
Le pavillon français, organisé par Ubifrance, a permis à huit entreprises hexagonales de présenter leurs produits, avec un résultat plutôt mitigé. « C’est un salon régional qui ne correspond pas à toutes les attentes, a confié la responsable Ubifrance, certains sont ravis, mais la plupart déplorent le manque de visiteurs et de contacts utiles. » Un sentiment partagé par un autre exposant français du salon, Thierry Ligneau, venu trouver des distributeurs pour sa boisson Frelon Detox. « Déjà référencés chez Monoprix et Casino en France, nous souhaitons aujourd’hui nous faire connaître en Suisse. En attendant, sur le salon, c’est plutôt très calme. » Frelon Detox, fabriqué à Bordeaux et lancé en 2010, stimule le métabolisme grâce à sa teneur en vitamines et en huiles essentielles de citron et d’orange amère.
Concernant les exposants locaux, beaucoup d’automates de pizzas et autres paninis, ainsi que quelques produits étonnants comme cette “viande”, Musculo di grano, composée à 100 % d’ingrédients végétaux (blé, lentilles, soja, herbes aromatiques), rapportée d’Italie par l’importateur suisse SVR Food. Elle ressemble à s’y méprendre à du veau, aussi bien au goût, qu’à la texture et à l’aspect. Enfin, au chapitre des équipements, à noter cette machine de découpe de fruits et légumes frais ultrasophistiquée de la maison Brunner, qui assure toutes sortes de présentations : de la brunoise en passant par les rondelles, les cubes, les tranches ultrafines. Pour 3 500 €, cette machine, équipée de disques antibactériens, bénéficie d’un système de “coupe en tirant” unique au monde, permettant une mise en œuvre impeccable de tous les fruits et légumes, même très difficiles comme les tomates.
