Une température trop basse est préjudiciable au Charentais
Si le melon est une des stars de juillet et d’août avec les pêches-nectarines, près de 12 % des volumes annuels sont commercialisés en septembre. Les Charentais disponibles à cette époque sont des produits de France (Sud-Ouest et Ouest).
Les variétés cultivées dans l’Hexagone sont à 100 % des Charentais jaunissant à maturité, melons à durée de vie courte (six à dix jours). Si le taux de sucre a été longtemps le principal critère de mesure de la qualité du melon, il apparaît avec le développement variétal des Charentais vert à maturité plantés en Espagne (40 % des volumes) et au Maroc (90 %), que les potentiels en arômes et en force de ces derniers soient très différents. C’est pourquoi la réglementation impose la différenciation de ces deux types de melon sur le balisage, les Charentais verts étant moins aromatiques que les jaunes.
Il conviendra donc d’être attentif à cette information sur les colis, notamment en début de campagne. Si des températures entre 8 et 10 °C permettent de conserver les qualités gustatives du melon, le stockage à des températures plus basses est préjudiciable pour les arômes du fruit.
Repères
Présent d’avril à octobre sur les étals et pendant l’hiver avec les Antilles, le melon pèse 5,6 % du chiffre d’affaires en septembre. La production de melon Charentais est d’environ 400 000 t (290 000 en France, 70 000 en Espagne et 40 000 au Maroc).