Le bio fait des adeptes
Une récolte de 200-300 t/an

Une dizaine de producteurs de Chasselas de Moissac AOC bio sont adhérents du syndicat. Ils produisent, au total, 200 à 300 t par an. « Je suis passé au bio en 2006, après avoir eu des problèmes de santé, confie Alain Moles, producteur à Cazes-Mondenard. Je cultive 7 ha de Chasselas bio et je récolte environ 50 t. Tout est commercialisé via le GIE Agri Bio Quercy, que nous avons créé avec mon frère, pour vendre les productions d’une vingtaine d’agriculteurs, et nous essayons de mettre en place uniquement des circuits courts. Tout n’est pas parfait dans la culture bio, il faut passer souvent dans les vignes et traiter à faibles doses, mais il est possible de la mener à bien et d’obtenir les mêmes rendements qu’en conventionnel. » Christine Astoul cultive 75 ares de Chasselas à Lafrançaise et produit 5 à 6 t par an, qu’elle vend au réseau Biocoop auprès duquel elle est affiliée. « Le bio est un marché qui ne demande qu’à se développer, souligne-t-elle. Il faut travailler l’emballage et la qualité, mais le potentiel existe. En revanche, l’AOC bio n’est pas beaucoup mieux valorisée que l’AOC conventionnelle, car les prix sont déjà élevés pour les consommateurs. On ne peut pas vendre beaucoup plus cher. »