Sud-Ouest
Une qualité “made in France” pour le Summerkiwi
Les 2 000 tonnes de Summerkiwi commercialisées par les quatre opérateurs français à partir de mi-octobre seront d’origine française.
Le kiwi précoce (quatre à six semaines avant Hayward) qui séduit par son goût, mise sur sa qualité “made in France” : pas de traitement phyto, en verger ou post-récolte et prévention raisonnée des maladies. En rayon, « à la surprise des acheteurs », explique Patrick Piquin, directeur de Summerkiwi France, il garde son goût et devient souple sans prendre un caractère éthylique en surmaturité.
Le produit italien a totalement disparu des volumes commercialisés par les membres de Summerkiwi France (Sofruileg, filiale de Prim’land, Fruitport, Sapa Rouquette, Fruits Union) : 40 % des volumes en 2007, 4 % en 2008, 0 % aujourd’hui, le basculement est achevé.
Pierre Aguerre, responsable marketing, a visité les enseignes pendant tout l’été, pour les sensibiliser au produit « connu des professionnels ». Les chefs de rayon rencontrés sont en attente du programme d’animation qui prévoit une centaine de journées à partir de la mi-octobre, avec un matériel promotionnel composé d’un totem, un tablier et des leaflets. Il est appuyé par des publicités dans la presse professionnelle.
Pour le moment, le Summerkiwi n’est pas travaillé avec tous les distributeurs, car il n’y a pas encore suffisamment de produits pour assurer partout « un nécessaire effet de masse ».
En 2009, près de 2 000 tonnes arrivent en marché, dont la moitié chez Prim’land. Le verger – 160 hectares – assure une montée en puissance régulière. On devrait franchir la barre des 4 000 tonnes en 2014. « L’association reste vigilante sur le développement des plantations », souligne Jean-Pierre Lasbistes, le président de l’association Summerkiwi France.
Le Summerkiwi lance la campagne du kiwi français. Comme la Gariguette pour la fraise, il installe le produit national dans un créneau vacant. Dans la mesure où les trois quarts des kiwis achetés par les ménages français le sont entre le 1er novembre et la fin mai, l’association mise sur « un fort potentiel de vente pour un kiwi précoce français en octobre et novembre ».
Chaque Summerkiwi est stické « pour que le consommateur puisse le reconnaître ». Le visuel sympa joue le côté estival. Tous les emballages utilisés doivent être agréés par l’association qui en restreint le choix à sept. La campagne 2009 voit l’arrivée du bins parce que « ce carton de 60 kg permet une bonne communication ». Et la barquette de 500 g – six fruits – est confirmée.