Observatoire
Une qualité globalement hétérogène
La qualité reste le facteur limitant du commerce en France, et encore davantage en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne.
Sur l’Hexagone, les mises en marché s’avèrent plutôt modérées. Les producteurs écoulent avec parcimonie leur production et restent exigeants pour la vente de leurs lots de belle qualité. La demande, en revanche, se montre peu réactive et prudente face au manque d’homogénéité qualitative des tubercules. Le bassin Nord, notamment, reste pénalisé par des problèmes qualitatifs.
Hors Hexagone, les ventes conservent un rythme satisfaisant vers le Benelux. Cela s’explique principalement par les problèmes de qualité, davantage marqués dans ces deux pays.
La péninsule Ibérique et l’Italie, en revanche, se montrent moins intéressées par les produits français, en raison de leur cherté, jugée excessive au regard du niveau qualitatif.
En Belgique, l’offre de Bintje se développe sensiblement, mais la qualité est très hétérogène. Les cours sont, de ce fait, très souples, et fonction des lots commercialisés.
Même tendance aux Pays-Bas où le manque de qualité est également très marqué. Dans ces deux pays, les industriels ont du mal à couvrir leurs besoins.
Cette semaine, les opérateurs espèrent bénéficier d’un petit regain d’activité sur l’Hexagone, favorisé par le retour d’un temps annoncé plus automnal...
Arrivages à Rungis (S 42) : 1497,3 t dont 6,3 t d’import Chair ferme : 537,6 t dont 5,6 t d’import Conservation : 959,7 t dont 0,7 t d’import (Semmaris)