Sival 2014
Une nouvelle version pour les Sival d'or 2014
Nouvelle donne, la remise des prix des Sival d'or a été totalement repensée par les organisateurs du salon. Des catégories ont été définies spécifiquement. Un jury de présélection a pour la première fois fait son choix dans les dossiers.
Véritable joyau du salon, le concours des Sival d'or organisé par le Sival avec le soutien du Crédit Mutuel, récompense depuis plus de dix ans les innovations les plus importantes dans le domaine du végétal. Cette année, les organisateurs ont décidé de changer quelques paramètres. Créée en 1996, cette remise des prix est une véritable institution dans le domaine du végétal. Dans la nouvelle version de ce concours de l'innovation Sival d'or, l'ensemble des dossiers ont été soumis à un jury d'instituts techniques avant d'être remis à un jury final composé de producteurs, techniciens, journalistes dont Fld hebdo et les membres du comité d'organisation du salon Sival 2014.
De nouvelles catégories développées par thème délimitent désormais les catégories de prix.
Les lauréats ont été annoncés officiellement dans l'après-midi du premier jour. Fin novembre 2013, la présélection avait nominé 33 dossiers d'innovations sur les 63 dossiers que les organisateurs du Sival avaient reçus. Les catégories du concours ont également pris un coup de jeune, elles sont ainsi désormais liées à un produit. De nouvelles catégories développées par thème (Innovation variétale, Machinisme et automatisme, Intrants, Solutions pour la production, Conditionnement et mise en marché, Services et logiciels) délimitent désormais les catégories de prix. Selon les organisateurs du Sival, la sélection en 2014 était plus riche que l'an passé.
Au total, le jury final a remis quatre Sival d'or (dont une récompense pour la variété de chicorée Barbucine), six Sival d'Argent (dont une variété de fraise et une variété de framboise) et deux initiatives remarquées. Une mention toute particulière a également été donnée en machinisme et automatisme pour l'offre Opti Access de l'entreprise Chabas qui porte sur le thème la sécurité des opérateurs.
Catégorie Innovation variétale
• Apef pour l'endive Barbucine : chicorée à forcer à feuille longue, étroite et dentelée, dérivée de la Barbe-de-capucin, avec un goût adouci.
Catégorie Solutions pour la production• Infaco pour DSES (dispositif supplémentaire électronique de sécurité) : gant d'une très grande dextérité associé à un système de sécurité électronique anticoupure pour les sécateurs électroniques de la gamme Infaco Electrocoup.
Catégorie Machinisme et automatisme• Boisselet pour Facamatic : Rolafaca interceps pour la gestion de l'herbe de la bande de plantation en arboriculture.
• Stecomat pour IC Cultivator : bineuse pneumatique autoguidée pour l'inter-rang ou l'interplant.
• Ciref pour la fraise Rubis des Jardins : variété de fraise à forte capacité d'adaptation au type de sol, à bonne tolérance aux maladies et rendement stable, recommandée en agriculture biologique. Rubis des Jardins se différencie du créneau fraises rondes par un goût atypique et par sa forme globoconique. Cette variété possède un système racinaire puissant.
• Marionnet pour Paris : variété de framboise remontante haut de gamme, très parfumée, à gros calibre, homogénéité, fermeté et qualités gustatives, sans contrat de production. Ce n'est pas une variété club, elle est libre, elle n'a pas de contrat avec les expéditeurs. Jusqu'ici, il n'existait pas de variété créée par la France. Le sélectionneur espère faire connaître Paris autant que Mara des Bois.
Catégorie Services et logiciels• Inra/Koppert pour Di@gnoplant Biocontrôle : application interactive web et smartphone, intégrant un outil de diagnostic par l'image pour l'identification des organismes acteurs du bio contrôle en cultures légumières.
Catégorie Intrants• Biobest pour Flying Doctors (Sival d'argent “pour la solution de pollinisation”) : système inséré dans la ruche : plateau sur lequel les bourdons s'enduisent du pollen approprié à la culture en sortant de ruche, circulation unidirectionnelle empêchant la contamination de la colonie par les bourdons entrants. Biobest pour Flying Doctors est utilisé en particulier pour la culture du kiwi.
Catégorie Solutions pour la production• Texinov pour Filbio, filet anti-insectes maintenant compostable, d'usage plein champ essentiellement utilisé en maraîchage. Sa maille de 850µ exclut les principaux prédateurs depuis plusieurs décennies. Texinov,PME décline ce produit alternatif dans un matériau : le PLA. Ce polymère permet au produit d'afficher une faible empreinte carbone.
Catégorie Machinisme et automatisme• Bucher Vaslin pour Delta RFlow : trieur automatique de vendange à lame d'air haut débit qui permet d'augmenter la cadence de tri tout en élevant la qualité (jusqu'à 15 t/h).
• Chabas pour Opti Access (Mention “Sécurité des opérateurs”) : échelle-rambarde à accès optimisé pour plate-forme automotrice de travail dans les vergers.
• Mutualité Sociale Agricole pour le DVD “De la vigne à la cave : grand cru prévention” : DVD pédagogique de présentation de toutes les étapes de la vigne à la cave, sous les angles techniques et sécurité au travail. Une bonne idée à suivre pour les autres filières.
• Terre des Sciences pour l'Ecole du Végétal : dispositif de découverte des métiers et formations sur le végétal à destination des collégiens et lycéens dans le cadre du pôle de compétitivité Végépolys avec visites de sites et mallette pédagogique. Une bonne idée à développer dans toutes les régions.
Le 4 juillet 2013, l'entreprise des Deux-Sèvres a obtenu le 1er prix Innovafel pour son produit Cup' de jus de pommes bio : une boisson nomade conditionnée en gobelet plastique protégé par une feuille cartonnée sur laquelle figurent des informations. Le prix cible est de 2 € (mais varie en fait de 1,80 à 2,50 € selon les points de vente). Les Jardins de l'Orbrie ont démarré la fabrication cet été. Une diffusion régionale a suivi pour tester le produit. Malgré ce concept novateur, les objectifs sont en dessous des prévisions. Les sodas et le jus d'orange dominent dans ce marché très conservateur. « Néanmoins, nous sommes très confiants dans le développement de ce produit », affirme Olivier Bourasseau, responsable marketing. Un premier référencement vient d'avoir lieu en Allemagne, un pays où le jus de pommes est mieux implanté qu'en France. Quelle en a été la motivation du distributeur ? Une boisson bio française, un gage de qualité. L'entreprise commercialise une quarantaine de références.
Le pépiniériste du Lot-et-Garonne, spécialisé dans la production de plants de fraises, se lance dans la création. Dans six ans environ, les premières fraises issues de sa sélection devraient voir le jour. Le programme est bâti à partir de toutes les variétés françaises existantes mais aussi asiatiques et canadiennes. Ces dernières sont particulièrement rustiques avec un goût proche des nôtres. Les fraises asiatiques sont riches en sucre. Le producteur vient d'investir 400 000 € dans un laboratoire in vitro où le microclonage est effectué pour réduire le développement des maladies comme les virus ou les bactéries et obtenir des plantes homogènes. Outre les fraises, d'autres plantes sont aussi produites comme les plants fruitiers, notamment les prunes d'ente (pruneaux d'Agen). Ceux qui, les premiers, ont développé le tray-plant (qui permet plus de souplesse dans les plantations) produisent aussi du bio pour 50 % du marché.
Pour la première fois, Syngenta – qui a fusionné ses activités phytos et semences, c'est-à-dire Syngenta Agro et Syngenta Seeds en juillet 2013 – exposait au Sival sur un même stand. Ont été mises en avant les nouveautés melon et la gamme tomate grappe. Les melons porte-greffe Dinero et Kublai apportent un plus en matière de résistance à la fusariose. Le cycle, les rendements et les poids moyens des fruits seraient proches des résultats obtenus en franc (sans porte-greffe) notamment avec Dinero, Kublai étant réservé à des sols à très hauts risques. En tomate, Clodano est une variété grappe en développement. Syngenta la présente comme régulière en calibre (57/67 mm), de belle présentation, d'un rouge éclatant et des parties vertes d'excellente conservation.
C'est le retour de l'asperge pour Nunhems. Le programme de sélection a en effet été repris. Les premières variétés, Tech Sheet et Fortems vont arriver sur le marché. Différentes par leur précocité, elles seraient, selon le sélectionneur, de très bonne qualité dès la première récolte pour la première et très uniforme pour la seconde. Les poids des turions sont plus petits pour Tech Sheet (55/60 g contre 70/80 g). En tomate, les premiers essais en France (notamment en Val-de-Loire) de la tomate cerise grappe Compétition ont démarré. Elle présente une haute tolérance au cracking. Sa grappe est longue, bien structurée. Son goût serait excellent selon les tests de l'Université de Wageningen. La variété est implantée aux Pays-Bas et au Benelux.
Au Sival, pour montrer l'importance des variétés de choux dans son catalogue variétal, le hollandais Bejo a mis en valeur plusieurs produits issus de cette famille. D'abord une nouveauté, le chou cabus blanc, sucré de forme aplatie. Il s'appelle Gunma. Bejo espère le développer pour le snacking, sous forme de wrap (rouleau) pour sushi ou dans des sandwichs. Des feuilles carrées peuvent être facilement coupées pour son utilisation dite en coolwrap. Le stand a aussi fait un clin d'œil à l'entreprise alsacienne André Laurent qui, depuis 1945, fabrique de la choucroute Label Rouge et la conditionne de façon très moderne sous forme de poche hermétique. Outre le produit à choucroute, le catalogue de Bejo présente une grande variété de choux, de choux chinois en passant par le chou-fleur romanesco, les brocolis à jets verts, à jets pourpres, les choux pointus, ou encore les frisés non pommés ou les choux-raves.
Vitalis, la filiale du semencier hollandais Enza Zaden, fête ses vingt ans cette année. Pour marquer cet événement, Vitalis a présenté une nouvelle variété de courge, Orange Summer. Il s'agit du premier hybride issu d'un programme bio. Réservé tout d'abord au bio, il cumule de nombreux avantages. Il a une forte capacité productive, son goût est apprécié, ce qui explique que les conventionnels l'adoptent aussi. Vitalis fait ainsi partie des rares obtenteurs à avoir une sélection en propre pour le bio (le catalogue recense 360 variétés). La maison mère Enza Zaden a présenté, elle aussi, ses nouveautés : un premier hybride de poireau ainsi qu'une mâche aux feuilles trapues, de belle couleur et qui se conserve bien.
Parmi les nouveautés exposées par Vilmorin sur son stand au Sival, la carotte Goldfinger F1 a figuré en bonne place. Son intérêt ? Sa couleur très jaune, unique en son genre selon Marc Legrand, chargé du développement des variétés. Son goût sucré a été aussi confirmé par des tests de dégustation. Les consommateurs devront encore patienter jusqu'en 2016, les premières commercialisations de semences débutant en décembre 2015. Par ailleurs, Vilmorin a renouvelé sa gamme de laitue pour intégrer les nouvelles résistances au bremia qui sont actuellement au nombre de trente et une.
Le semencier centenaire Sakata présentait plusieurs nouveautés au Sival. Ayant une place de choix en brassicacées et autres cucurbitacées, Sakata mettait en avant une nouvelle variété de chou chinois : Tabaluga F1 pour le créneau été et automne. Cette espèce est adaptée aux productions de petits calibres pour une densité de production élevée. A noter aussi la mise en avant durant le salon des légumes asiatiques tels le Pak Choi avec une nouvelle variété : le Yan Qing Choi F1. En navet, le semencier japonais présentait le Sweetbell F1 dont les racines sont rondes à collet violet. Il peut se manger cru et être utilisé en récolte d'automne pour le marché du frais. Sakata annonçait aussi trois nouvelles variétés en melon avec Aztec F1, Melissime F1 et Exelor F1. L'entreprise est implantée en France pour pouvoir accroître sa notoriété en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.
Le semencier HM-Clause, appartenant à Limagrain, a profité du Sival pour présenter sa nouvelle signature et célébrer les dix ans “de bon goût” de sa variété de melon Hugo. A cette occasion, HM-Clause avait créé et mis à disposition un bar à melons proposant aux visiteurs et clients des variations culinaires autour de la gustativité du melon Hugo, référence incontournable. C'était aussi l'occasion pour la firme de présenter Lancaster F1, un nouveau poireau permettant la mécanisation de sa récolte et une présentation en plateau. En parallèle, HM-Clause en a profité pour présenter l'ensemble de sa gamme tels la mâche, le chou-fleur, la courgette, la tomate, les navets et le céleri. En 2013, HM-Clause a réalisé un chiffre d'affaires de 246,9 M€. La business unit de Limagrain consacre 18 % de son chiffre d'affaires annuel à la recherche. Au total, le semencier sélectionne vingt-trois espèces et possède des filiales dans seize pays. Au 1er janvier 2014, les entreprises ont été renommées HM-Clause Inc (Etats-Unis) et HM-Clause SA (France).
En France, 46 % des maraîchers pratiquent la vente en circuit court. Les formes les plus répandues sont les marchés, la vente à la ferme et de plus en plus les paniers. Mais depuis trois ans, le e-commerce se développe. « La vente en ligne a longtemps signifié vente à distance, avec les problèmes de froid et de coût de livraison, constate Emmanuelle Souday, de la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire. Mais aujourd'hui, Internet s'affirme comme un outil de vente à proximité. » Il peut conforter des outils existants (magasin, marché) et permettre le développement (livraison sur point de retrait, drives fermiers). On voit aussi apparaître de nouveaux acteurs comme “La Ruche qui dit oui !” ou des prestataires proposant le référencement sur un site, avec gestion de la logistique. « Internet peut permettre de développer et fidéliser sa clientèle et de rationaliser des tâches comme la prise de commande. » Il nécessite en revanche du temps et de la rigueur dans la gestion des stocks, la préparation de commandes, la communication. Et certaines compétences en informatique sont nécessaires.
Créateur de la variété Juliet, bien connue des arboriculteurs bio, le pépiniériste de Lot-et-Garonne poursuit sa recherche variétale en pomme mais aussi en fruits à noyau. Il commercialise chaque année 200 000 plants d'abricotiers, 250 000 de pommiers, 60 000 de pruniers, 15 000 de cerisiers, autant de plants de poiriers et 10 000 de pêchers. Cette année, il présente la pomme Swing et l'abricot Ninja. Résistante à la tavelure, peu sensible à l'oïdium, guère attractive pour les pucerons, la variété Swing est bien adaptée pour le bio. Les implantations ont démarré avec 5 ha. Mature à partir de la mi-octobre, sa chair est ferme, juteuse, riche en arômes. Le nouvel abricot, de milieu de saison, à chair orangée, juteuse et ferme, est peu sensible aux marbrures et au cracking. Il présente un calibre homogène.
Basé au Château-du-Loir dans la Sarthe, le spécialiste de la maîtrise des températures et du traitement de l'air exposait l'une des dernières technologies de pointe de l'atmosphère contrôlée adaptée à la conservation. Il s'agit avec le système Eco Scrub d'éliminer l'éthylène, facteur de maturité des fruits, quand les niveaux d'oxygène sont très bas. Il complète ainsi le matériel mis en place dans le cadre de la conservation X-ULO qui permet au fruit comme la pomme de respirer au minimum (donc de ne pas continuer à mûrir) parce que les taux d'oxygène ont été abaissés très fortement.
Créé en janvier 2013 par huit producteurs, le club Echalote de semis innove cette année avec Rose Lily, une marque d'échalotes de semis présentée en avant-première au Sival. Plusieurs producteurs du club ont souhaité développer le produit et répondre au cahier des charges exigé. Déjà annoncée le 23 janvier 2013, cette nouvelle marque s'inscrit dans l'objectif de promouvoir un produit français de qualité. Des pays comme l'Allemagne commencent à produire de l'échalote de semis, d'où l'idée de mettre en avant la spécificité française et le niveau de son savoir-faire. L'Allemagne a déjà référencé le produit. L'échalote de semis représente 5 % des surfaces totales d'échalotes produites en France. Jusqu'à présent, l'exportation était son principal débouché.
Fin 2013, une centaine de distributeurs Filbing Distribution étaient installés en France. Et 100 autres le seront en 2014. « De plus en plus de consommateurs veulent acheter local, constate Didier Filbing. Un distributeur automatique permet d'acheter des produits locaux 24 h/24 et 7 jours/7 et touche une clientèle qui ne vient pas en magasin. » L'emplacement est déterminant. « Il doit présenter des places de stationnement et être proche du lieu de production pour faciliter le réapprovisionnement. » La fraîcheur est essentielle et implique un réassort régulier (1 à 10 fois/jour). Un distributeur de 3040 cases coûte 15 000 à 25 000 € et peut apporter un chiffre d'affaires de 50 000 €/an pour 2 h/jour de travail. Et dans un proche avenir, il permettra la vente sur Internet, grâce à un site sur lequel les clients pourront choisir et payer les produits et accéder à un code permettant d'ouvrir le casier correspondant.
Avec trois nouvelles variétés au catalogue l'année passée et le dernier melon proposé cette année, Seminis a renouvelé complètement sa gamme, adaptée à tous les créneaux, du tunnel en passant par la chenille, la bâche puis le plein champ. Il s'agit bien d'une nouvelle gamme puisque ces variétés sont issues d'un programme comprenant la génétique des diverses entreprises qui font aujourd'hui Seminis. A savoir Petoseed, Royal Sluis, De Ruiter et Poloni Semences. Les prochaines variétés, en test cette année, sont prometteuses par leur forte résistance à la fusariose, le fléau des producteurs de melon. Par ailleurs, De Ruiter sort un nouveau porte-greffe en tomate, très vigoureux, qui permet une grande homogénéité entre les plantes au niveau des calibres.
Le sélectionneur des Bouches-du-Rhône Gautier Semences élargit sa gamme. En laitue de plein champ, il vient de sortir des variétés multifeuilles et lollos. De type batavia rouge, la multifeuille Rybico est réservée au food-processing (aliment transformé). Les deux lollos qui figurent sur le nouveau catalogue se distinguent par leur couleur (rouge pour l'une et verte pour l'autre). A remarquer que la lollo blonde présente les trente et une résistances au bremia dont les trois nouvelles races qui viennent d'apparaître. Une nouvelle courgette appelée Zodiac figure en bonne place parmi les nouveautés. Elle devrait en tout cas satisfaire les producteurs puisqu'elle est résistante (une première !) aux trois virus que sont le virus de la mosaïque jaune de la courgette, le virus de la mosaïque de la pastèque et le virus de la mosaïque du concombre. Par ailleurs, Gautier Semences continue à développer les tomates. A ce jour, la société propose soixante variétés différentes dont la nouveauté marmande ananas à collet vert. Depuis cette année, Gautier met en avant sa gamme bio et non traitée. Plus de soixante-dix références sont présentées dans son nouveau catalogue.
