Aller au contenu principal

Filière pomme de terre
Une nouvelle ère s’ouvre pour la fécule française

 «Nous abordons un virage de la maison fécule européenne », a souligné Pascal Foy, président de l’Interprofession des produits transformés à base de pommes de terre (GIPT) à l’occasion de son Assemblée annuelle du 18 décembre dernier. Pour lui, la filière pomme de terre française dans son intégralité n’est pas à l’abri de « dommages collatéraux et d’effet domino dont on ne peut aujourd’hui soupçonner l’ampleur des répercussions ». Partenaire européen en ligne de mire : l’Allemagne, « un pays où la pomme de terre figure dans le top 5 des productions », a expliqué celui qui préside aussi aux destinées de la féculerie d’Haussimont (Tereos). La pomme de terre fécule n’est pas seule concernée, la consommation l’est également et ce d’autant plus qu’outre-Rhin, les deux filières sont intimement liées. 2012-2013 ouvre ainsi une ère totalement nouvelle pour une filière habituée à être encadrée par la politique européenne qui devra s’accommoder du marché libre et de l’absence de tout soutien financier de Bruxelles. « Nous sommes parvenus à un accord interprofessionnel organisant les conditions générales d’achat », a rappelé Pascal Foy. Cet accord s’appuie sur une contractualisation à 100 % de l’approvisionnement des deux usines françaises reposant sur deux niveaux (producteurs-OP et OP-industriels), et qui pourrait être utilement transposé dans les autres secteurs (frais et transformation). L’accord prévoit un paiement à la richesse féculière avec prix de base et complément de prix ainsi qu’une prime Bonus-Malus liée à la “tare terre” et une prime de stockage. Néanmoins tout n’avance pas aussi vite. Il y a le dossier lié à la nouvelle loi sur les obtentions végétales du 8 décembre 2011 des semences de ferme sur lequel le ministère serait obligé d’en définir lui-même les règles, si les familles ne se mettaient pas d’accord. Quant à l’interprofession unique, le président du GIPT a jugé le contexte favorable pour en soumettre une nouvelle fois l’idée : « une interprofession qui parlerait d’une seule voix comme en Allemagne ou en Grande-Bretagne. » « On a tant d’enjeux à partager », explique Pascal Foy qui assure qu’une telle proposition, « loin d’être inadaptée est pleine de bon sens ». Un bon sens partagé par toutes les familles ?

Les plus lus

<em class="placeholder">Un bus déposant des saisonniers agricoles dans un verger de pommiers, en région Nouvelle-Aquitaine. </em>
La Pomme du Limousin développe des dispositifs pour recruter des cueilleurs locaux en Haute-Vienne et Corrèze
Avec ses « Points pommes », ses tournées quotidiennes de bus ou encore l’aide d’Action logement, la Pomme du Limousin s…
<em class="placeholder">Tests sur pommier au CTIFL</em>
Tavelure de la pomme : le biocontrôle n'est pas encore assez efficace 
Des alternatives à la référence cuivre-soufre sont testées en station pour lutter contre la tavelure du pommier. Pour l'instant,…
<em class="placeholder">Un verger de pommiers avec certains pommiers recouverts d&#039;argile, pour les protéger des pucerons. </em>
Pomme : trois stratégies de lutte automnale contre le puceron cendré

Il est possible de s’attaquer au puceron cendré dès l’automne, par défoliation précoce ou barrières physiques, deux méthodes…

<em class="placeholder">Un noyer dans un verger de noyers à Molières (Dordogne). </em>
Noix en Isère et Dordogne : face au carpocapse et à la mouche du brou, des essais de lutte alternative
Les groupes Dephy Noix de Grenoble et Noix du Sud-Ouest ont synthétisé leurs essais de lutte alternative contre le carpocapse et…
<em class="placeholder">Une table ronde sur la Structuration de l’amont, solution face à l’urgence des transitions, était organisée à l’occasion de la cérémonie des 60 ans du Cerafel.</em>
Bretagne : le Cerafel met en avant la force du collectif

Première association d'organisations de producteurs fruits et légumes en France, le Cerafel réaffirme, à l'occasion de ses 60…

<em class="placeholder">Main tenant des prunes</em>
Une production de prune 2025 en hausse par rapport à 2024

Après une petite campagne 2024, la production 2025 reprend des couleurs, avec environ 54 000 tonnes de prunes. Décryptage…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes