Petits fruits exotiques
Une niche de marché où prime la qualité
Fortement consommés par le marché asiatique et durant les fêtes, les petits exotiques font l’objet d’une grande attention. Leur difficulté : les potentiels acheteurs manquent de repères et de conseils culinaires.



Micro-marché mais fort potentiel, c’est en ces termes que les grands du secteur exotique parlent des petits fruits exotiques. Car ils prennent de l’ampleur dans les rayons de certaines enseignes traditionnelles depuis cinq à six ans. Affaire de spécialiste, ces fruits si particuliers que sont le pitaya, la papaye, le mangoustan, le ramboutan, et autre tamarillo fleurissent de plus en plus les étals principalement au moment des fêtes. C’est à Noël entre autres que les ventes explosent chez les détaillants et autres grandes surfaces. Le reste de l’année, ce sont les grands spécialistes des marchés ethniques qui rassemblent la majorité des ventes. A Roissy, deux transitaires réceptionnent les arrivages en provenance majoritairement de Thaïlande. Sotracom, par exemple, travaille en majorité avec trois grands du marché ethnique que sont Paris Store, SMA et Exostore (un demi-grossiste et détaillant installé dans le XIIIe à Paris).