Aller au contenu principal

Manifestations du 5 novembre
Une mobilisation nationale largement suivie

Bercy : les JA, surveillants de cantine

Bercy : les JA, surveillants de cantine

Des producteurs des JA ont contrôlé au petit matin les camions approvisionnant le restaurant du ministère de l'Economie et des Finances. Ils ont trouvé des tomates du Maroc et des pommes d'Italie. Le chef des cuisines de Bercy a rencontré les agriculteurs pour discuter de sa politique d'achat.

Distribution gratuite à Paris

A Paris, 700 à 800 agriculteurs se sont réunis Place de la République pour expliquer leur “ras-le-bol”. Des f&l et pommes de terre ont été distribués gratuitement. La FDSEA Ile-de-France annonce 53 t données, dont 50 t de pommes de terre, 1 t d'oignons, 1 t de pommes et 1 t de poires.

Avignon : le slogan “Produire français pour consommer français” a attiré le FN

Il n'y a pas eu d'incident lors de la manifestation d'agriculteurs qui a réuni plus de 500  personnes à Avignon. Les organisateurs ont néanmoins déploré la forte présence d'élus FN venus pour une récupération politique de la manifestation. La délégation FN s'est faite très discrète durant le défilé dans les rues de la ville. Potirons, tomates, pommes ont été donnés devant les services de l'Etat. A la suite de l'entrevue avec le directeur de Cabinet du préfet de Vaucluse, c'est le traditionnel « on va faire remonter le dossier » qui a prévalu. A Marseille, les manifestants se sont opposés aux forces de l'ordre à grand renfort de jets de pommes et la manifestation s'est terminée par une distribution de pommes sur le Vieux Port. A Arles, un ultimatum a été posé au Préfet : « une réponse avant le 25 novembre au risque d'une grande féria dans les rues. »

Pays de Loire : une mobilisation inhabituelle

Une quarantaine de maraîchers nantais étaient présents près de la préfecture de Nantes. Parmi les vingt-deux bennes de déchets déversées se trouvaient des poireaux. Philippe Retière, président de la Fédération des Maraîchers Nantais, a exprimé les difficultés de leur profession. A Angers, entre 400 et 500 tracteurs ont bloqué le centre-ville. Des f&l abîmés ont été répandus avenue Foch où se situe l'Office communautaire des variétés végétales (OCVV). Les maraîchers, qui généralement se mobilisent peu, ont déversé des échalotes pour dire leur crainte au développement des échalotes de semis. Les arboriculteurs ont offert des pommes aux manifestants.

Les parents favorables au “manger français”

A la sortie de 80-90  écoles, les producteurs d'Ille et Vilaine ont sensibilisé les parents au “manger français”. Les parents se sont dits favorables si cela n'augmente pas le prix du repas. D'autres écoles devaient être visitées dans les jours suivants. En Côtes-d'Armor, 200  agriculteurs ont provoqué des bouchons sur la RN 12 et distribué des tracts devant les supermarchés.

Distribution de pommes de terre dans l'Aube

Pour fustiger le manque à gagner, la FDSEA de l'Aube affichait : « Ce sac de pommes de terre de 5 kg coûte 70 cts à produire, mais cette année il n'est vendu que 50 cts et vous l'achetez entre 1,35 et 2 € ». Pas chère la patate, « oui mais pas pour tous », rétorque le syndicat.

36 500 agriculteurs dans les rues

La plupart des manifestations se sont déroulées dans le calme. La FNSEA a dénombré 92  actions et 36 500  agriculteurs dans les rues pour dénoncer les normes et contraintes dont ils se disent victimes. Xavier Beulin, président de la FNSEA, a reconnu que la dégradation d'un local d'EELV (Toulouse) et des actes de maltraitance sur des ragondins (Nantes) étaient « une connerie » et qu'il ne « cautionne pas ce type de dérapage ».

Le ministre du Travail condamne les débordements

Suite à un article paru dans “la Marne Agricole” “Contrôleurs, vous êtes prévenus”, et aux manifestations à Chalons, où des agriculteurs ont muré des bâtiments (préfecture, Dreal, Direccte). Le ministre du Travail, François Rebsamen, a condamné « toute menace » contre les inspecteurs du travail. De son côté, le préfet d'Ille-et-Vilaine a réclamé des comptes à l'hebdo “Paysan Breton” après la publication d'un dessin « incitant à la violence contre les fonctionnaires ».

Manuel Valls annonce une mission de simplification des contrôles

Manuel Valls, Premier ministre, a lancé, le jour de la mobilisation : « une mission à un parlementaire, un agriculteur et un haut fonctionnaire du ministère de l'Agriculture pour qu'ils proposent des améliorations et des simplifications aux dispositifs existants (contrôles en matière d'environnement comme la directive nitrate) et fassent en sorte que les contrôles se passent mieux dans le respect de tous et notamment des agriculteurs. »

fld et les correspondants régionaux

Rédaction Réussir

Les plus lus

<em class="placeholder">Un bus déposant des saisonniers agricoles dans un verger de pommiers, en région Nouvelle-Aquitaine. </em>
La Pomme du Limousin développe des dispositifs pour recruter des cueilleurs locaux en Haute-Vienne et Corrèze
Avec ses « Points pommes », ses tournées quotidiennes de bus ou encore l’aide d’Action logement, la Pomme du Limousin s…
<em class="placeholder">Différents types d&#039;abris sont représentés sur Campus fruits rouges. </em>
Expérimentation dans l’Aisne : qu’est-ce que le Campus fruits rouges ?

Afin de développer la culture de petits fruits rouges en France et de pallier le manque de données sur cette production, l’…

<em class="placeholder">Tests sur pommier au CTIFL</em>
Tavelure de la pomme : le biocontrôle n'est pas encore assez efficace 
Des alternatives à la référence cuivre-soufre sont testées en station pour lutter contre la tavelure du pommier. Pour l'instant,…
<em class="placeholder">Hoplocampe sur fleur de pommier</em>
Quelles alternatives contre l’hoplocampe du pommier ?

Ravageur secondaire émergent, l’hoplocampe du pommier peut causer de gros dégâts, notamment en bio. Des alternatives sont à l’…

<em class="placeholder">Relevage des filets anti-insectes dans le verger piéton de pommes Beauvallon de Pomanjou à Seiches-sur-le-Loir (Maine-et-Loire).</em>
Pommes dans le Maine-et-Loire : le verger piéton illustré par l'exemple
Un quart des surfaces gérées par la société Pomanjou est désormais conduit en vergers piétons, avec des arbres à "hauteur d'…
<em class="placeholder">Des melons charentais jaunes, entiers, posés dans un champ. </em>
Melon : « Il faut relever les prix d’achat pour couvrir les frais de production »

Joël Boyer, dirigeant de l’entreprise Boyer (marque Philibon notamment) appelle au soutien de l’aval, alors que la filière du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes