Marché du jus de fruits
Une journée nationale du jus de fruits dans les cafés, bars et restaurants
Pour relancer la consommation, l’Unijus va faire la promotion des jus de fruits dans les cafés, bars et restaurants le 23 mai.
Cette année, pour présenter les chiffres du marché des jus de fruits, le président d’Unijus, Sylvain Jungfer, avait invité le président de l’Union des métiers de l’industrie et de l’hôtellerie (Umih) pour annoncer la Première journée nationale du jus de fruits. « Le rôle de cette journée est tout à fait en accord avec notre volonté de faire en sorte que le bar continue à être le parlement du peuple ! », a déclaré André Daguin. Soutenue par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, cette action de promotion aura lieu le 23 mai et fait l’objet d’une distribution de 60 000 affiches via les réseaux de distribution. On s’étonnera tout de même que l’action de promotion ne soit annoncée qu’une semaine avant et plus encore du lieu d’inauguration : La Mascotte à Montmartre, un bistrot peu connu pour son offre de jus de fruits. Cette inauguration aura lieu le 22 mai au soir, en présence de Roselyne Bachelot, Michel Barnier, ministre de l’Agriculture, et André Daguin. L’idée étant de relancer la consommation dans un secteur où les ventes de jus de fruits ne représentent que 4 à 5 % du chiffre d’affaires réalisé.
Plus généralement, l’année 2007 a été marquée par une progression des ventes en valeur des jus de fruits (+ 5,49 %). Elles ont ainsi atteint un chiffre d’affaires de 1,750 MdE pour un volume de plus de 1,5 milliard de litres, se répartissant à 40 % en pur jus. Quant aux lieux de ventes, la majorité des jus sont vendus en GMS (62 %), le reste se partageant entre hard discount (27 %) et CHD (11 %). Quant à la hausse des prix : « Les prix ont été multipliés par trois entre 2005 et 2007 pour les jus à base de concentré, ce qui a profité aux purs jus, notait Jacques Antoine, secrétaire général d’Unijus. Cette année, les jus à base de concentré sont les parents pauvres du secteur en raison de la hausse du coût des matières premières, liée à de multiples effets climatiques. Il y a aussi un effet mix, le prix moyen a augmenté alors que certains marchés ont baissé. »Or, avant 2004, le marché était dominé par les jus à base de concentré, celui-ci est dorénavant classé deuxième juste après les purs jus. « Les consommateurs ont un besoin de retour au naturel, ce qui a largement favorisé les ventes de pur jus », notait Sylvain Jungfer.