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Produits d'import
Une fin d'été compliquée pour les acheteurs

De fortes pluies suivies de coups de chaleur accélèrent l'arrivée à maturité et causent des pertes. Les achats sont compliqués et les produits de qualité recherchés.

Depuis les fortes pluies, la vitesse de maturation des fruits s'est accélérée et leur tenue est moins bonne. Cela pèse un peu sur le prix de vente des pêches et nectarines. La proportion de petit calibre est plus élevée cette année. Comme les ventes en barquette sont faibles, voire inexistantes à l'export, le prix des fruits du calibre B est mal défendu.

C'est dans les zones où l'air est le plus sec que la campagne sera la plus tardive, en particulier dans la Crau en France et autour de l'Etna en Italie. Dans le Piémont, la production tardive est déficitaire et les surfaces déclinent, tout comme en prune. En Espagne, l'offre se réduit. Les dernières pluies et grêles ont fait des dégâts, même au cœur de la région des vergers de la variété “Embolsado” autour de Calanda.

La saison de l'abricot est quasiment close avec la variété Farclo. Elle se termine en même temps en France et en Emilie-Romagne où ces variétés tardives sont aussi développées. Les rendements baissent en prune dont les prix sont en hausse aussi bien en Allemagne qu'en Italie.

Dans le nord de l'Europe, les prix de lancement de la nouvelle campagne d'Elstar sont en hausse de 0,30 à 0,40 €/kg au stade de gros. Les fruits de France en plateau lité sont les mieux valorisés, entre 1,80 et 1,90 €/kg. Encore bien présente au stade de gros, la Braeburn de Nouvelle-Zélande est proposée entre 1,60 et 1,70  €/kg. La variété Jazz reste au même niveau que l'an passé (1,80 à 1,90 €/kg). La Gala de France est en hausse d'environ 0,33  €/kg pour atteindre 1,80 €/kg. Celle d'Italie est à 0,35 €/kg de moins. Les anciens stocks allemands de Jonagold et de Jonagored se bradent autour de 0,77  €/kg, au même prix que l'an passé.

Moins de fruits rouges

Le marché des petits fruits rouges est ferme. Ce n'est pas seulement lié à la progression de la demande. Les rendements sont souvent en baisse en variétés remontantes, même les zones montagneuses ont été touchées par la canicule. En fraise, la qualité alle-mande est irrégulière dans les cultures tardives de plein champ. Après avoir plafonnés à plus de 4 €/kg stade de gros en semaine  33, les prix sont en recul avec de larges écarts. Les importations de Pologne progressent avec une belle qualité, de même qu'en framboise et en mûre.

En framboise, la prévision de récolte de la Serbie était stable à 62 000 t. En Pologne, l'offre a doublé en dix ans pour atteindre un prévisionnel de 127 000 t cette année.

La chaleur complique tout

En légume, les tonnages d'Espagne sont au plus bas. On note des ruptures d'approvisionnement en courgette et en poivron. Les lignes de 1er  prix en filet pour la courgette et en flowpack en poivron sur les enseignes du nord de l'Europe sont souvent arrêtées ou retardées. Le recul de l'Espagne a surtout fait flamber les prix du poivron rouge. Si la météo reste aussi chaude en septembre à Almeria, les nouvelles campagnes seront aussi tardives que l'an passé.

Avec le temps chaud, l'offre de légumes de plein champ est plus courte, même en haricots et légumes secs. Malgré des sorties sporadiques et parfois abondantes, l'offre de cèpe reste modeste avec les premières importations de Roumanie en Allemagne, où la chanterelle de Biélorussie et de Russie est déjà abondante mais moins prisée.

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