Observatoire
Une consommation ralentie par les prix élevés
La demande se montre de plus en plus réticente à acheter de la pomme de terre de conservation, jugée bien trop chère...
De ce fait, les ventes sur le marché du frais connaissent un net ralentissement depuis quelques jours, que ce soit sur l’Hexagone ou à l’export. Seules, l’Italie et l’Allemagne continuent de s’approvisionner en tubercules français.
Côté industriel, les achats hors contrat se font également plus rares.
Mais tout cela n’empêche pas les producteurs de rester très fermes dans leurs exigences de prix.
En Belgique comme aux Pays-Bas, la situation est assez similaire : les cours élevés limitent les transactions, en particulier sur l’export.
Cette situation pourrait s’avérer particulièrement propice à la mise en place de la gamme de primeurs. Or, il n’en est rien. L’offre demeure limitée. Outre l’absence d’Israël, les volumes marocains s’avèrent nettement plus réduits (250 t en semaine 5 contre plus de 1.000 t habituellement à cette époque de la campagne). Cette situation est due principalement à la qualité hétérogène des lots de cette origine. Un manque qualitatif qui incite les opérateurs à rester très prudents et à ne commander que le strict minimum. Ce déficit d’offre et de tenue des produits a évidemment un effet négatif sur le consommateur qui se désintéresse de la primeur. De nouvelles baisses de prix sont, par conséquent, rendues nécessaires pour vendre.
Arrivages à Rungis (S 6) : 1459,1 t dont 19 t d’import Chair ferme : 585,4 t dont 8,9 t d’import Conservation : 873,7 t dont 10,1 t d’import (Semmaris)