Fruits à noyau
Une charte nationale pour lutter contre la Sharka
Le 3 octobre, les Pouvoirs publics ont rappelé le caractère collectif de la lutte à engager. Selon le directeur de la DGAL, le volet financier ne fait pas l’objet de la charte.
Malgré l’absence des représentants de la production (lire encadré), l’Inra, la DGAL et Viniflhor ont procédé le 3 octobre dernier à la signature de la charte de prévention et de lutte contre la sharka. « Il n’existait pas de document national unique de lutte contre la sharka, rappelait Joël Mathurin, sous-directeur de la qualité et de la protection des végétaux (SDQPV). La charte en fera office. »
Le virus de la sharka est répandu dans le monde entier. S’il ne produit aucune conséquence pour l’alimentation et la santé humaine, les dégâts commerciaux sont importants. « Il n’y a pas de solution alternative à court terme à l’arrachage préventif », explique-t-on à la protection des végétaux. « Il faudra sortir de la sharka par un saut technologique », confirme Joël Mathurin.