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Antilles
Une banane française et équitable : un appui fort aux petits planteurs

C’est un pari gagnant-gagnant pour les petits producteurs de la filière que l’UGPBAN a lancé au salon de l’agriculture.

De gauche à droite : Éric de Lucy (président de l’UGPBAN), Ary Chalus (président du Conseil régional de la Guadeloupe), Annick Girardin (ministre des Outre-Mer) et Stéphane Travert (ministre de l’Agriculture).
© UGPBAN

Au salon international de l’agriculture, le stand de l’UGPBAN a été le cadre du lancement officiel de la “banane française équitable”. Elle sera destinée uniquement aux petits planteurs des Antilles : ceux-ci (420 exploitations familiales) se caractérisent par des surfaces de 3 ha en moyenne. La loi sur l’économie sociale et solidaire de 2014 instituant le concept de commerce équitable local (Nord-Nord) permet aujourd’hui à la filière de créer cette offre.

Un cahier des charges propre à l’UGPBAN a été édité. Il prévoit ainsi un prix stable et une rémunération du planteur supérieure : 15 €/colis, soit 0,80 € du kilo (là où le prix pour une banane "traditionnelle" est de 0,60 €/kg). Une prime collective de 1,75 € au colis est, de plus, ajoutée.

Les autres aspects portent sur le travail et pratiques de culture 100 % agro-écologiques. Les petits planteurs s’engagent sur un contrat de trois ans. Concernant la commercialisation, cette nouvelle segmentation s’inspire du concept, et du succès, de la “Banane française” (24 300 colis/semaine dans plus de 2 000 magasins) : vente à la pièce et en bouquets de 3, 4, 5 ou 6 fruits, ruban vert (reprenant le dessin d’une feuille de bananier) et tricolore entourant les bouquets, apposition d’un code-barres. L’objectif de l’UGPBAN est d’atteindre environ 6 000 t de “banane française équitable” d’ici trois ans.

Ce lancement intervient alors que la filière commence tout juste à se remettre des ravages de l’ouragan Maria. Selon les derniers décomptes, la Guadeloupe devrait aligner entre 30 000 t et 35 000 t (contre 70 000 t habituellement) et la Martinique, entre 130 000 t et 135 000 t (contre 200 000 t). La production a commencé au moment du salon de l’agriculture. Les premières bananes devraient être expédiées dans la semaine du 12 mars. Mais, en tout état de cause, le retour à la normale n’est pas attendu pour cette année, mais plutôt pour 2019, 2020.

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