Une année stable pour la coopérative Fleuron d’Anjou
Lors de son assemblée générale le 9 décembre au Parc Expo d’Angers, la coopérative a présenté un bilan de ses résultats économiques de mieux en mieux maîtrisé
Certes, l’exercice clôturé au 31 juillet 2005 aboutit à un résultat net de 215 000 E inférieur de plus de 50 % à celui de la campagne précédente qui était de 560 000 E. Mais la coopérative Fleuron d’Anjou n’a pas bénéficié comme en 2003/2004 d’un résultat exceptionnel de 335 000 E résultant de la vente de l’ancienne station de conditionnements de Varennes. Et les conditions climatiques n’ont pas toujours été au rendez-vous pour optimiser les ventes et par conséquent le chiffre d’affaires.
Le printemps aux conditions irrégulières a affecté la commercialisation de plantes horticoles et la sécheresse estivale a perturbé la valorisation des bulbes condimentaires. Au final, le chiffre d’affaires net enregistré en 2004/2005 affiche une baisse de 1,63 % sur 2003/2004 et atteint 3,37 millions d’euros.
Fleuron d’Anjou investit dans les produits phares
Dans le même temps, les charges d’exploitations ont baissé de 2 % malgré une progression de 2,7 % du poste transport, poste qui représente 58 % des charges. Dans le détail, les ventes de plantes horticoles correspondent à 59 % du chiffre d’affaires et les légumes, petits fruits rouges 35 %. Les ventes de produits issus du négoce qui totalisent 5,2 % de l’activité est en progression de près de 7 % et constitue, selon Yves Gidoin, directeur, un axe stratégique pour la coopérative. Cette activité permet ainsi à Fleuron d’Anjou d’offrir des légumes bottes toute l’année. La coopérative continue d’investir dans ses produits phares. Le radis qui grâce à la mécanisation de plusieurs de ses adhérents associés dans une société appelée Producval devrait encore augmenter son potentiel. Trois récolteuses sont actuellement en service ou en passe de l’être avec une augmentation de surface équivalente à 1 million de bottes supplémentaires.