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Bouches-du-Rhône
Une aide financière pour le futur “Rungis de Provence”

Le département octroie 28 M€ au projet du Min Provence, la version étendue du Min de Châteaurenard. Un premier grand pas pour le projet.

« Nous allons créer le Rungis de la Provence ! » : c’est en ces termes que Martine Vassal, présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, est venue apporter le soutien du département au projet du nouveau Min de Châteaurenard qui, à terme, prendra le nom de Min de Provence. Soit un chèque de 28 M€, répartis entre 2017 et 2021. « C’est un soutien financier et stratégique, a indiqué Bernard Reynès, député-maire de Châteaurenard et président du Min, qui va au-delà de nos espérances. » Ce premier apport financier doit permettre, à 50 %, l’acquisition de friches industrielles destinées à accueillir le pôle logistique afin de regrouper les transporteurs, soit près de 500 camions et de recruter de nouvelles entreprises. Sur ce sujet également, le département s’implique. « Cet engagement financier exceptionnel s’accompagnera aussi d’aménagements routiers de grande envergure, avec un apport supplémentaire de 17 M€ de manière à assurer des liaisons routières à la hauteur du Min de Provence », a indiqué Martine Vassal.

« Dépasser les frontières administratives »

Si Bernard Reynès est sûr, dans ce projet, du soutien des treize maires de la communauté de communes Terres de Provence, il tient à aller chercher des soutiens dans les départements limitrophes : « Le Min de Châteaurenard rayonne sur au moins cinq départements. Il faut dépasser les frontières administratives afin de faire bouger les territoires et trouver de nouveaux soutiens. »

Le prochain volet sera la définition du statut juridique du Min. Société d’économie mixte ? Régie ? Selon le cas, Bernard Reynès plaide pour un rapprochement actif, sinon participatif, avec Rungis : « Nous avons les produits, ils ont le marché ». Le futur Min Provence ne devrait pas voir le jour avant 2023. D’ici là, les décideurs devront convaincre encore quelques acteurs : la Région en premier lieu, encore peu réceptive. Mais aussi une fange d’agriculteurs : bien que la majorité soit d’accord sur le principe d’un redéploiement du Min, ils redoutent l’ouverture à des produits d’import. Les riverains, eux, craignent une construction en zone inondable (un sujet polémique) et des pollutions visuelles. La partition n’est donc pas encore totalement écrite…

Bernard Reynès plaide pour un rapprochement avec Rungis : « Nous avons les produits, ils ont le marché ».

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