Année internationale des légumes secs
Un tremplin pour la production française
L'année internationale des légumineuses, proclamée par l'ONU, est une aubaine pour les producteurs français, lesquels espèrent un regain d'intérêt pour leurs produits.
'est dans le cadre du ministère de l'Agriculture que s'est déroulée le 4 février la présentation de l'Année internationale des légumineuses, organisée par la FAO et l'ONU. Grâce à de nombreuses animations et communications, cet événement mondial a pour objectif d'augmenter la production et surtout la consommation de légumes secs, notamment dans les pays du sud où ils représentent une source intéressante de protéines, vitamines, minéraux et fibres à bas coût. « Notre doit se mo doper la co notamm
La production mondiale de légumes secs s'élève, aujourd'hui, à 70 Mt et ces produits « pourraient contribuer à éradiquer la faim, dont des enf les éc souffrent quelque 800 millions de personnes sur la planète », a précisé Marcela Villarreal, directrice du Bureau de la FAO des partenariats, de la promotion et du développement des capacités.
« Notre profession doit se mobiliser pour doper la consommation, notamment auprès des enfants dans les écoles. »
Les légumineuses, constituées de cinq grandes familles (lentilles, pois, fèves, haricots et pois chiches), contribuent également à une agriculture durable grâce à leurs faibles besoins en eau et en engrais, ainsi que leur capacité à fixer l'azote des sols. En France, 2 400 producteurs récoltent chaque année sur 30 000 ha environ 30 000 t de légumes secs, pour un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros. La filière attend beaucoup de cette mise en avant internationale pour redonner un peu de dynamisme à la consommation hexagonale, laquelle est stabilisée au plus bas depuis cinq ans (1,4 kg par personne et par an contre 7,3 kg il y a quarante ans).
liser pour ommation, t auprès ts dans es. » « Notre profession doit se mobiliser pour doper la consommation avec de la communication, notamment auprès des enfants dans les écoles, mais également avec le développement de produits pratiques et rapides à préparer, plats cuisinés, doypacks micro-ondables… », a expliqué Alexandre Cherki, président de la Fédération nationale des légumes secs (FNLS).
Afin de mieux organiser cette offensive, les intervenants de la filière viennent de signer les statuts d'une toute nouvelle interprofession, l'Association nationale interprofessionnelle du légume sec (ANILS) qui ambitionne de fédérer les bassins de production pour travailler à l'augmentation des surfaces de culture, l'optimisation des semences et le développement de la productivité. C. M.