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Kiwi -Etiquetage environnemental
Un test grandeur nature sur les barquettes Sikig

Sikig s’enorgueillit de faire partie des entreprises de fruits et légumes frais à avoir été sélectionnées par le ministère de l’Ecologie pour tester l’étiquetage environnemental auprès du grand public.

L’expérimentation – lancée à partir du 1er juillet dernier pour au minimum un an – doit déboucher sur un bilan transmis au Parlement, précise la Loi Grenelle 2. Son objectif est d’informer le consommateur du contenu en équivalent carbone des produits, de leur emballage, de la consommation de ressources naturelles ou de l’impact sur les milieux naturels imputables au cours du cycle de vie.
Libre aux 168 entreprises de tous les secteurs d’activité, sélectionnées sur dossier, de tester « toutes les solutions » (valeurs brutes, notes ou échelles, graphiques…) et les différents moyens d’information. Beaucoup ont choisi Internet. Sikig a souhaité apposer une étiquette environnementale et afficher sur le produit-même ces valeurs de référence (cf. fld hebdo du 8 novembre 2011). L’expérience a été accompagnée par la Chambre de commerce et d’industrie des Landes (dans les domaines de l’agroalimentaire et du surf) et par le 3D (Diagnostic Développement Durable) initié par la Coop de France Aquitaine et dont Sikig est l’une des entreprises pilotes.

Des critères pour permettre aux consommateurs de faire le bon choix
Pour Julien Pédelucq, il s’agit de donner aux consommateurs des éléments qui lui permettront de faire son choix, de se démarquer des produits concurrents, notamment d’importation. « On prend un risque en affichant notre performance », souligne Pascale Bégoulle, directrice marketing et commerciale chez Sikig.
Trois critères ont été retenus : le changement climatique, l’impact sur l’eau et la biodiversité.
Pour 100 g de produit, c’est-à-dire un kiwi Hayward, le consommateur est informé sur trois paramètres : CO2, eau, écologie. Ces indicateurs sont traduits en valeurs plus compréhensibles : 269 m parcourus en voiture (on apprend par ailleurs qu’il s’agit d’une voiture moyenne de marque européenne) ; 9,75 secondes sous la douche ; et 0,06 m2 d’occupation de zones urbaines pendant un an, un indicateur un peu abscons. « Nous avons fait partie des joyeux cobayes, sourit Isabelle Charrier, responsable qualité. Nous avons pu bénéficier de la base de données internationale de Quantis ». Quantis est le cabinet suisse spécialisé dans les analyses de cycle de vie choisi par la CCI des Landes. C’est lui qui a établi ces valeurs de référence (1) en venant sur place et en étudiant les valeurs propres à Sikig.
C’est encore le cabinet Quantis qui a travaillé pour Pomona TerreAzur, autre entreprise sélectionnée pour tester l’affichage environnemental. La publication par Prim’land de résultats relatifs au produit kiwi – en même temps que Sikig présentait les siens – a donné lieu à polémique. Ces résultats, précise Quantis, sont « issus d’un projet réalisé pour Pomona, sur un kiwi français moyen (données FAO et Pomona) consommé chez un restaurateur ». Ils permettent une comparaison : Sikig y affiche ainsi des résultats meilleurs que la moyenne sur les trois indicateurs. Reste que le consommateur qui fait ses achats n’aura devant les yeux qu’un seul chiffre et ne pourra donc pas comparer. Certains font également observer que les transports ne sont pas pris en compte.

Les étiquettes sont apposées directement sur les barquettes
Sikig affiche ces valeurs sur deux références de kiwis verts : la barquette 500 g Label Rouge Kiwi de l’Adour et la barquette d’un kilo standard. Il est prévu de les placer en test grandeur nature chez trois grands distributeurs français avant la fin de cette année 2011. « Enfin, précise Pascale Bégoulle, les éléments recueillis à des fins d’expérimentation d’affichage environnemental vont servir d’indicateurs pour améliorer la performance de l’entreprise. » C’est sans doute là un point indiscutable.

(1) Selon la méthode BPX-30323 élaborée par la plate-forme affichage environnemental Ademe-Afnor.

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