Aller au contenu principal

Maine-et-Loire
Un soirée sereine pour débattre des OGM et de la transgenèse

A l’initiative de l’Inra Angers-Nantes et de “Nos campagnes sans OGM”, les discussions ont porté sur les pratiques culturales avant d’aborder les techniques réalisées par le laboratoire angevin.

 L’amphithéâtre d’Agrocampus Ouest à Angers était comble  fin novembre pour le débat “Protection du verger et biotechnologies. Pourquoi la recherche utilise-t-elle la transgénèse pour l’acquisition de connaissances ?”. Organisé conjointement par l’Inra Angers-Nantes et “Nos campagnes sans OGM”, un collectif regroupant dix-huit associations ou partis politiques, cet échange, qui s’est déroulé sereinement, prouve qu’un dialogue est possible entre les divers protagonistes sur un sujet aussi sensible que les OGM. La soirée a été préparée dans les moindres détails. Six intervenants se sont succédé à la tribune et deux médiateurs ont animé le débat largement ouvert à la salle dont le représentant de Terre des Sciences, association éducative créée en 1992 par les établissements de recherche et leur ministère de tutelle, et la fondation écologique “Sciences citoyennes” fondée il y a dix ans. Néanmoins, il n’est pas sûr que l’ambiance sérieuse, respectueuse et sans échauffourée du débat qui s’est déroulé à Angers augure d’un apaisement en la matière. Le laboratoire de génétique angevin qui travaille sur la résistance du pommier et du poirier aux bioagresseurs (essentiellement la tavelure et le feu bactérien) n’utilise les biotechnologies et la transgenèse en particulier que comme outil de connaissance. C’est en tout cas le message délivré par Elisabeth Chevreau, généticienne et directrice adjointe de la structure fédératrice de recherche “Qualité et santé du végétal” à Angers. L’objectif n’est donc pas de créer une pomme angevine OGM. Si les anti-OGM comprennent cette position, ils craignent fortement que les travaux, une fois publiés, puissent profiter aux entreprises. Ces dernières auraient d’ores et déjà franchi le pas puisqu’une société canadienne (Okanagan Specialty Fruits) a déposé une demande d’inscription d’une pomme OGM dont la faculté serait de ne pas brunir quand on la coupe. Autre crainte des anti-OGM qui, faut-il le souligner, rejoint celle de nombreux représentants de la filière végétale, porte sur la brevetabilité des gènes (la brevetabilité du vivant) en pleine discussion à Bruxelles, qui aboutirait alors à freiner sérieusement la création variétale.

Les plus lus

<em class="placeholder">Maxime Gemain, agriculteur dans les Landes, Adeline Savouré, productrice dans l&#039;Aube et Romain Crignon, céréalier dans l&#039;Oise.</em>
Petits fruits rouges : ils se lancent dans la production avec une entreprise de commercialisation

Accompagnement technique, choix de variétés adaptés au marché, délégation de la commercialisation. Autant d’avantages qui…

<em class="placeholder">Une entrepôt de la société Azura près d&#039;Agadir au Maroc.</em>
Accord UE/Maroc : la tomate cerise française sous pression concurrentielle

La Commission européenne et le Maroc se sont entendus, le 2 octobre 2025, pour étendre au Sahara occidental les…

<em class="placeholder">thermitube dans une culture de courgette sous serre tunnel</em>
Dans le Rhône : « Avec les Thermitube, j’ai gagné en précocité en réduisant le risque de gel »
Installé dans les monts du Lyonnais à 400 mètres d’altitude, Anthony Thollet a équipé 1 680 m2 de…
Congrès de la fédération des producteurs de légumes de France
Congrès Légumes de France : recrutement et empreinte carbone au menu de la 68e édition

Programmé les 4 et 5 décembre 2025, à Arras (Hauts-de-France), le 68e congrès de la fédération des producteurs de…

<em class="placeholder">Système Easycol de Chabas dans un verger</em>
Easycol, l’innovation de Chabas pour mécaniser la pose de glu dans les vergers
Le constructeur vauclusien a présenté sur le Tech & Bio 2025 une machine pour appliquer la glu au pied des arbres fruitiers.
<em class="placeholder">Un parcelle de piment d&#039;Espelette au Pays Basque.</em>
Piment d’Espelette : la récolte 2025 sous la pression du champignon Athelia rolfsii

La récolte 2025 du piment d’Espelette n’est pas encore terminée mais la production sera moins abondante qu’espérée. En cause,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes