Produits d'import
Un regain d'activité avec l'arrivée du printemps
La météo printanière a remis du tonus dans les transactions. Les commandes se sont amplifiées à partir du milieu de la semaine dernière. Les petits agrumes et le raisin ont dominé les hausses.

En fruits rouges, les consommateurs redécouvrent la fraise d'Espagne dont les prix sont très attractifs. De nombreuses enseignes la proposaient, à prix coûtant, entre 0,70 et 1 € les 500 g. Des fournisseurs qui se sont engagés sur ces promotions ont d'ailleurs été pris en tenaille, plus par manque ponctuel de produit car les prix ont peu grimpé. Les avis divergent sur le niveau des ventes, les circuits traditionnels ont été plus actifs sur certaines places. L'offre de myrtille et de framboise est bien courte et les prix sont élevés.
Regain du raisinLes hausses de prix des raisins se sont poursuivies. Les arrivages en provenance du Chili ne décollent que cette semaine. On s'attend à des réajustements de prix. A la fin de la semaine 8, le cumul des exportations d'Afrique du Sud atteint 35,4 millions de colis (20 pour l'Europe du Nord). Ces deux chiffres sont en baisse de 6,5 % par rapport à la moyenne sur trois ans. On note un affaissement des tonnages exportés en semaine 7 et une reprise en semaines 8 à 10. La fin de la saison est plus précoce. Par conséquent, le télescopage habituel avec le Chili sera moins marqué cette année. De plus, ce sont les variétés noires, dont une partie sans pépin, et le Red Globe qui constituent le plus gros de l'offre d'Afrique. La part du blanc sans pépin devient marginale alors qu'il constitue le gros de l'offre du Chili.
Peu de mouvement en melonLe prix moyen des légumes continue de se raffermir avec quelques à-coups comme en haricots qui sont encore à la traîne. La tomate ronde culmine à 1 €, presque au plus haut de la campagne.
La campagne de melon du Maroc a débuté depuis deux semaines sur Dakhla. Les surfaces ont légèrement reculé : un des trois gros acteurs ne fait plus que de la tomate. La mise en marché est néanmoins plus éclatée du fait d'une grave mésentente entre deux partenaires historiques.
Sur Marrakech, la récolte débutera entre la première et la deuxième semaine d'avril en plein champ. Les surfaces sous serres ont un peu baissé, celles de plein champ se tiennent. Le calendrier de récolte sera bien étalé, il n'y a pas de pertes liées au gel. Dans le Souss, les producteurs sont plus rares et de plus en plus dispersés dans un rayon de 150 km autour d'Agadir. Malgré les mauvais résultats de l'an passé, le potentiel est quasi stable autour 1 450 ha pour le Maroc, dont moins de 800 pour le grand Marrakech.
En Espagne, les emblavement sont également stables. On compte peu de nouveaux intervenants, un ou deux nouveaux expéditeurs tentent leur chance sur Séville. Après l'hiver trop doux, on craint une diffusion rapide du virus de New Delhi. Les cultures sous chenille sont très exposées.