Endive - Mise en marché
Un prix journalier fixé pour les endives Perle du Nord
Contrairement à la Bretagne qui poursuit la vente de l’endive, soit au cadran, soit de gré à gré, Perle du Nord a adopté un système de fixation des prix sur-mesure en fonction d’une trentaine de segments.
« Perle du Nord va nous permettre de capter une nouvelle clientèle par une offre nouvelle qui s’appuie avant tout sur sa destination culinaire, explique Michel Cathelain, directeur du Marché de Phalempin. Perle du Nord fait le pari que cette offre soit généralisée à l’ensemble de la profession. »
Depuis la réforme de Perle du Nord intervenue en 2009, la SASU (Société anonyme simplifiée unipersonnelle) “Perle du Nord” achète la totalité des 80 000 t d’endives mises en marché par les six OP propriétaires de la marque. Elle possède un contrat exclusif avec les quatre bureaux commerciaux (Prymex, Santerleg, France-Nord et Cap Distribution) travaillant pour ces six OP qui assurent ainsi le rôle de commissionnaires. La SASU joue ainsi le rôle d’interface entre les six coopératives et leurs bureaux de vente.
Ces quatre bureaux commerciaux fixent chaque jour un prix journalier pour une trentaine de segments définis en fonction des qualités, des poids et des marques. Les prix de chacun des segments varient en fonction des éléments de marché qu’ils ont en leur possession (état des stocks, offre et demande journalière des opérateurs, avis des commerciaux…).
Trois contrôleurs vérifient chaque jour le respect du cahier des charges
L’endivier est rémunéré en fonction de ce prix journalier établi et de la qualité de ses produits correspondant à l’agréage de chacun de ses lots (trois contrôleurs de la société Véritas vérifient chaque jour le respect du cahier des charges).
La coopérative “Marché de Phalempin” prélève 9 % de frais sur le prix de vente, des frais qui incluent la collecte, des services dont les emballages ou l’appui technique, la marque, le service commercial et la facturation… « Mais le producteur est payé à huit jours, alors que le client nous paye à quarante-cinq jours… », précise bien Michel Cathelain.