Prévisions pêche/nectarine/pavie
Un potentiel optimal pour un marché fluide

La campagne 2014 s'annonce sous de bons auspices. « Il n'y a pas eu d'incident climatique dans les trois régions de production (Rhône-Alpes, Paca et Languedoc-Roussillon), explique Bruno Darnaud, président de l'AOP Pêches et Nectarines. Ce sera une année similaire à 2012. Nous rentrerons vraiment en production en semaine 22. » Selon les prévisions, la France produira 260 000 t de pêches et nectarines cette campagne. Aujourd'hui le verger de pêches-nectarines atteint les 11 000 ha, soit un verger plus petit qu'en abricot (12 000 ha). En Espagne, le potentiel de récolte s'annonce supérieur à la normale. Des difficultés sont rencontrées entre régions (Andalousie et Murcie) avec une hausse des pêches plates. En Catalogne, les pêches plates progressent de 37 % en volume alors que les rondes régressent de 2 %, les pavies de 5 % tandis que les nectarines progressent de 6 %. Les surfaces ont augmenté de 9 %. En Aragon et Navarrre, la production est annoncée en avance d'une semaine. Après avoir fait progresser le verger en plates, cette année, la région a préféré miser sur l'abricot et la cerise. Ce qui inquiète les producteurs en Espagne comme en France, c'est la crise en Ukraine. « La Russie est un nœud de commercialisation », notait-on lors de la remise des prévisions à Medfel. Pour l'Espagne, Manel Simon (Afrucat), « il n'y a pas de signe qui puisse dire qu'il y a un risque vers la Russie. » Son premier marché reste de plus l'Allemagne avec 80 000 t, la Russie totalisant 40 000 t de fruits espagnols. Si les frontières se ferment il y aura un risque de report sur d'autres pays européens... Le verger italien a davantage de précoces (Emilie-Romagne), mais sa production est stable comparée à 2013. En Grèce, la production est annoncée importante, de nouvelles plantations en variétés rouges sont annoncées.