Aller au contenu principal

Cerise
Un plan national de restructuration de la cerise de bouche

L’AOP Cerise de table a annoncé, à Carpentras, un plan de restructuration de la filière cerise. Un projet à double vocation économique et environnementale.

L'annonce a été faite à la ferme Saint-Victor à Carpentras-Serres, une exploitation certifiée HVE. L'AOP Cerises de table, souhaitant, entre autres, développer la Haute valeur environnementale chez ses adhérents.
© Pierre-Louis Berger - FLD

L’AOP Cerise de table avait convié les techniciens, les acheteurs et ses partenaires au lancement de la campagne nationale Cerises de France à la ferme Saint-Victor à Carpentras-Serres, le 17 mai, pour une découverte de l’exploitation agricole du campus Louis Giraud, certifiée HVE depuis novembre 2018.

Le président de l’association, Jean-Christophe Neyron, a profité de la visite de cette exploitation de 40 ha (dont 2 ha de cerises) qui forme les futurs professionnels, pour annoncer le lancement d’un plan national de restructuration de la filière cerise. « La filière cerise réfléchit à son avenir et doit faire face aux nouveaux défis. Nous devons valoriser cette production à travers un label et nous orienter vers plus de professionnalisme. Nous sommes une force de propositions. Nous allons engager un recensement et évaluer les besoins de financement de la filière cerise sur le territoire national. Il faut favoriser le développement de la Haute valeur environnementale (HVE), trouver de nouveaux moyens de financement, sécuriser la production, acquérir des savoir-faire techniques et culturaux et négocier avec des partenaires comme les installateurs de filets pour améliorer le rendement, le temps de taille et de récolte. Nous allons chercher un plus grand nombre d’organismes certificateurs ».

Les priorités de la filière : privilégier certains rendements en cerises, augmenter la taille des parcelles et supprimer les vergers vieillissants.

Face à Drosophila Suzukii, l’AOP Cerises de France prévoit « offrir aux producteurs des moyens innovants de contenir cette menace dans un cadre d’excellence environnementale ».

Le projet de restructuration, qui a le soutien de l’État, est à vocation économique et environnementale. La filière estime le coût de ce plan à 4 à 5 M€/an sur cinq territoires : Provence, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Val de Loire. La filière travaille en partenariat avec le comité stratégique Rhône-Alpes, la chambre d’agriculture du Vaucluse et l’association de valorisation de la cerise des coteaux du Ventoux. Dépôt du dossier fin 2019.

Le coût est estimé à 4 à 5 M€/an sur cinq territoires : Provence, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Val de Loire.

Les plus lus

Plan de souveraineté fruits et légumes au SIA 2023 : à quoi serviront les 200 millions d’euros ?
Le plan de souveraineté alimentaire des filières fruits et légumes et pommes de terre a été présenté mercredi 1er mars…
McDonald's au SIA 2023 : quels légumes remplaceront les Potatoes ?
McDonald's va remplacer ses Potatoes par des frites de légumes : panais, carotte, betterave. Pour cela, avec son partenaire de…
Label Zéro Résidu de Pesticides : les 10 chiffres clés de 2022
Le Collectif Nouveaux Champs a tiré un bilan satisfaisant pour son jeune label, malgré un contexte inflationniste et socio-…
rayons fl vides en Angleterre
Pourquoi les rayons fruits et légumes sont-ils vides au Royaume-Uni ?
L’approvisionnement en légumes est très perturbé au Royaume-Uni ces derniers jours. Campagne de production difficile chez les…
SIA 2023 : le consommateur français de fruits et légumes modifie ses habitudes d’achat face à l’inflation
La confiance des Français envers les fruits et légumes est toujours là, selon le Baromètre CSA/FranceAgriMer/Interfel. Mais, ils…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 354€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes