Nord
Un nouveau GIE pour répondre aux appels d'offres de la restauration collective
Trois grossistes du Min de Lille viennent de créer un nouveau GIE “Du marché à l'assiette” en juin dernier leur permettant de répondre aux appels d'offres de la restauration collective.
rois grossistes du Min viennent de se regrouper sous forme de groupement d'intérêt économique (GIE) pour répondre aux appels d'offres des collèges et lycées de la région.
Mora Frères, la SA Delporte et la société Lagache ont en effet fondé le GIE “Du marché à l'assiette”, une nouvelle structure créée en juin dernier après que l'ensemble des grossistes du Min a été sollicité pour répondre aux appels d'offres de la restauration collective non concédée.
« C'est l'aboutissement de rencontres entre la restauration collective et le Min depuis deux ans. Les intendants et les chefs de cuisine ont été impressionnés par la qualité de nos produits », explique Guy Lagache, coprésident de la Chambre syndicale des grossistes.
Les trois grossistes possèdent des activités complémentaires, un atout pour éviter une concurrence inutile. L'un est spécialiste des fruits, l'autre des produits régionaux et le dernier des produits d'origine France. Ils ont remporté leur premier appel d'offres en juillet dernier et ont commencé dès septembre leurs premières livraisons dans les trente-trois points du département.
La spécificité et l'originalité de la méthode ? « On a fait appel à un transporteur [société “Envoyé Spécial” implantée à Lesquin, ndlr] et nous facturons chaque prestation à nos clients en distinguant les produits et le transport », précise Guy Lagache.
Révolution dans les approvisionnements de la restauration des collèges et lycées…L'initiative n'en est qu'à ses premiers coups d'essais, mais déjà le GIE envisage des transports encore plus diversifiés qui permettraient d'ajouter aux fruits et légumes, les produits secs, les œufs et produits laitiers ou des produits réfrigérés comme le poisson…, voire les produits bio.
Grossistes, collèges et lycées ainsi que les élèves, chacun devrait y trouver son compte. Les uns sur un plan financier et les autres sur un plan gustatif : « l'essentiel est bien qu'il ne reste plus rien dans les assiettes », conclut Guy Lagache.