Un marché peu dynamique en conservation
Le marché de la pomme de terre est de plus en plus lent. Les ventes sur le marché intérieur restent ralenties par un niveau de valorisation élevé, même si quelques concessions ont été pratiquées ces derniers jours sur certaines présentations (notamment sur les variétés basiques). L’industrie se montre également plus timide dans ses achats.
Quant à l’export, il s’est fortement réduit depuis la mi-février et subit la concurrence croissante des offres de primeurs du Maroc, dirigées en priorité vers les pays du pourtour méditerranéen (en particulier vers l’Italie et l’Espagne).
La situation est similaire en Belgique. Les achats sur le marché du frais comme à l’industrie sont davantage limités. Les prix sont globalement reconduits.
En ce qui concerne les primeurs, l’offre marocaine tend à progresser : plus de 1.300 tonnes ont été débarquées en semaine 8 sur le port de Marseille (contre moins de 500 tonnes la semaine précédente). L’offre et la demande sont relativement équilibrées. Les arrivages israéliens demeurent pour leur part très marginaux.
Arrivages à Rungis (S 9) : 1382,6 t dont 13,6 t d’import Chair ferme : 576,4 t dont 7 t d’import Conservation : 806,2 t dont 6,6 t d’import (Semmaris)