Italie
Un marché de la noix est dépendant de l’importation
La filière italienne des fruits secs a connu depuis une décennie de grands bouleversements qui ont entraîné des réductions concernant à la fois les surfaces plantées, la production et la place de l’Italie dans l’approvisionnement mondial. Le pays est ainsi passé du statut d’exportateur de noix à celui d’importateur net. La production n’a cessé de baisser ces trois dernières campagnes, passant de 12 000 t en 2009-2010 à une prévision de 10 500 t pour la campagne 2011-2012. Et cela, malgré que les surfaces plantées soient demeurées peu ou prou les mêmes (aux environs de 4 000 ha). Les producteurs de noix utilisent les arbres aussi bien pour leur fruit que pour leur bois, ce qui impacte sur les rendements. La production nationale ne peut subvenir qu’à 20 % de la consommation (49 000 t). Ce qui laisse le champ libre aux importations : celles-ci sont passées de 38 300 à 42 000 t entre 2009 et 2011. L’Italie importe majoritairement des noix Hartley des Etats-Unis (environ 15 000 t). Après juin, le Chili et l’Argentine, puis l’Australie prennent le relais. La France est aussi un important fournisseur de l’Italie avec des tonnages passés de 2 592 t en 2008-2009 à 5 187 t en 2010-2011. Dernièrement, de nouveaux acteurs sont apparus comme l’Ukraine et la Bulgarie.