Un forum dédié à la filière logistique
Avec plus de 850 000 m2 d’entrepôts construits depuis six ans et 3 000 emplois créés, la logistique devient un atout économique majeur pour l’Ouest des Bouches-du-Rhône. Le développement des zones logistiques (Clésud à Grans/ Miramas/St Martin de Crau, parc d’activité de la Crau à Salon, Distriport à Port St Louis, port fluvial d’Arles) et les implantations annoncées dans les prochains mois, démontrent le dynamisme de cette filière. Néanmoins, un des obstacles reste l’emploi.
“Le problème majeur, souligne Jean-Pierre Marcorelles, président du club Provence Logistique Le club Provence Logistique, adossé aux CCI Marseille Provence et Pays d’Arles, regroupe les professionnels et les institutionnels de la filière logistique. Il s’est fixé comme objectifs de promouvoir, valoriser et développer la filière logistique en assurant la mise en réseau des partenaires, fédérant les initiatives et favorisant la coopération entre acteurs de la filière., c’est l’adéquation de la formation des salariés aux besoins des entreprises. Nous sommes face à des offres importantes que nous ne sommes pas toujours en mesure de contenter. S’ajoute à cela le problème du remplacement du personnel ou encore celui des périodes d’activité intenses où les besoins en personnels sont multipliés par deux.” Pour tenter d’y remédier, le 1er forum Emploi & Métiers Provence Logistique a eu lieu le 1er juin à Arles. Il proposait une bourse d’emplois avec mise en relation avec les entreprises participantes, une information sur les métiers de la logistique, les possibilités de carrières, etc.
En revanche, la table ronde intitulée “Quelles alternatives ou complément aux transports par la route” n’a pas tenu toutes ses promesses, le problème n’ayant été qu’effleuré. D’autant plus dommage que dans le grand Sud-Est dont les autoroutes frôlent l’apoplexie, 70 % des transports se font par la route, 25 % par le fer et 4 % par les voies fluviales. Mais tout le monde aura bien compris, qu’en dépit d’une volonté des Pouvoirs publics d’encourager l’inter-modalité, celle de Bruxelles de limiter la croissance de la route, la crise du pétrole et la concurrence, le transport routier a encore de beaux jours devant lui.