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Melon - Production
Un début difficile, mais rien de comparable avec 2011

Un mois après la diffusion des prévisions de Catherine Taussig (Aprel) lors de Medfel 2012, les choses sont un plus claires.

Au 31 mai dernier, le Maroc a passé son pic de production, l’Espagne a gagné dix jours de précocité et il est confirmé que la péninsule ibérique sera très présente tout le mois de juillet. Un pic de production est annoncé pour la première quinzaine de juin avec beaucoup de Charentais jaunes. Dans le Sud-Est, la production a démarré autour du 15 mai avec les serres froides en volumes significatifs, succédant aux serres chauffées, et qui devraient tenir jusqu’au 10-15 juin.
Les débuts ont été difficiles, voire chaotiques, pour certaines structures du Sud-Est, liées principalement aux mauvaises conditions météorologiques qui ont pénalisé la consommation. « Cependant la situation a été moins dramatique que l’an dernier, indique Bernard Miozzo, le directeur de l’AIM (Association interprofessionnelle du melon). Nous n’avions pas prévu les conséquences de la crise E. Coli qui a rejailli sur le melon et, quinze jours après le début de campagne dans le Sud-Est, le melon était déjà en crise conjoncturelle. S’étaient ajoutés à cela des mois de février, mars et avril estivaux qui avaient poussé la végétation. Cette année, la progression en volume est constante et je pense que le marché peut absorber la production. Ceci étant, l’Association a toutefois prévu un budget de communication de crise, au cas où, mais je reste confiant. Le Sud-Ouest arrivera dès le 15 juin, en même temps que le Languedoc-Roussillon, mais l’expérience de l’année dernière a démontré que les stations pouvaient absorber jusqu’à 3 500 tonnes par jour. Pour le Centre-Ouest, les volumes sont attendus autour du 10-15 juillet. Néanmoins, 2011 nous a appris la prudence et il est difficile de donner une estimation précise des tonnages à ce moment, d’autant qu’il faudra compter avec l’Espagne. »
Comme toutes les années, le melon français a subi en début de campagne la pression prix du melon marocain. « L’Espagne était un peu plus chère, mais a toutefois impacté les cours du melon français », souligne Bernard Miozzo.

Journées d’animation, PLV, jeu sur Facebook, nouveau site Internet...
Cette année, l’AIM a prévu près de mille journées d’animation pour booster la production hexagonale, mais leur organisation sera à la charge des structures. Ces journées ont débuté le premier week-end de juin.
L’AIM met également à la disposition des metteurs en marchés du matériel publicitaire PLV (60 x 40 au slogan le “Melon de nos Régions”) ainsi que des stops rayons. Elle a organisé, dès le 31 mai, une soirée blogueurs sur Facebook. Il s’agissait de proposer une idée recette et les meilleures propositions seront diffusées sur le réseau social. Par ailleurs, l’Association a reconduit les opérations de portage auprès de la presse afin de la sensibiliser à l’arrivée du melon français. Cette année, cette opération sera scindée en trois vagues afin que tous les bassins de production puissent bénéficier de son impact. C’est le Sud-Est qui en a bénéficié le premier week-end de juin, mettant en avant “le melon de Cavaillon” bien connu du grand public. Le Sud-Ouest et le Centre-Ouest seront concernés fin juillet et début août où l’accent sera mis sur le melon du Quercy et le melon du Haut Poitou.
Enfin, l’Association a lancé son nouveau site Internet destiné au grand public : lemelondenosregions.fr. Sur le thème “Le melon de nos Régions, c’est maintenant” les consommateurs trouveront quantité de renseignements tant au niveau de la connaissance du melon que des conseils pour bien choisir un melon ; des données sur les trois bassins de production ou encore les différents types. Le tout assorti de conseils culinaires, nutritifs et de conservation et d’une photothèque de la melonnière à l’assiette.

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