Economie
Un contrat d’assurance-crédit spécifique
Les défaillances d’entreprises devraient progresser de 20 à 30 % en 2009 et concerneraient entre 70 et 75 000 entreprises en France. La pomme de terre n’est pas épargnée par cette tendance. Les négoces de pomme de terre français se plaignent que les plafonds annuels d’indemnisation attribués par les compagnies d’assurance-crédit en cas de non-paiement de leurs clients ont fortement chuté. Pour les adhérents de Fédépom, fédération française des négociants de pomme de terre, un partenariat a été institué avec l’assureur CESCE et le courtier indépendant Deledalle ACF pour les échanges avec l’Espagne qui prévoit une augmentation des défaillances de 22 %. Ce contrat d’assurance-crédit spécifique inclut les règles inhérentes à la clause Rucip, (Règles et Usages du Commerce Intereuropéen de la Pomme de Terre). Par ailleurs, le gouvernement français qui a instauré le Complément d’Assurance-Crédit Public (CAP) qui s’adresse aux sociétés qui sont confrontées à des difficultés d’accès aux assurances crédits devrait très prochainement annoncer la création du CAP export.