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Congrès Fedepom
Un congrès d’introspection pour les négociants français

A l’occasion de leur congrès le 13 mai en Corse, les négociants de pommes de terre ont échangé entre eux sur leurs propres pratiques et leur rôle de chef d’entreprise.

La campagne 2010-2011 restera marquée dans tous les esprits comme l’une des meilleures des dix dernières années. Ce n’est pas pour autant qu’elle doit faire oublier « les grands maux de la filière que sont la désorganisation, l’offre atomisée, et les possibilités de surproduction », rappelait néanmoins Eric Bargy, le patron de Germicopa, en ouvrant le congrès de Fedepom à Ajaccio. Ce devrait être le dernier qu’il ait à présider, puisque le président de Fedepom devrait passer le flambeau à Gilles Fontaine, directeur général de Desmazières. En représentant près de 80 % du négoce de pommes de terre, la fédération pèse lourd. Mais elle doit lutter contre l’explosion du nombre de producteurs-vendeurs, face auxquels elle ne peut que mettre en avant son professionnalisme et sa volonté d’organisation. Du moins, si elle veut tirer son épingle du jeu pour fidéliser les producteurs, conforter ses parts en GMS et développer de nouveaux marchés export ! Cette année les négociants avaient choisi de « mettre en avant le travail et le projet de leurs membres ». Une véritable introspection certes, mais surtout l’occasion d’échanger sur des pratiques de progrès. Dans la profession, où la part de l’export frise les 50 % de la collecte, on se doit de se serrer les coudes. Et tout ce qui peut contribuer à cette quête de l’excellence, tant en termes de pratiques ou d’innovations, est source de progrès et d’enrichissement. « On est toujours plus riche de la richesse des autres », témoignait l’un des soixante-dix participants au congrès. Et durant une journée pleine et entière, ils ont échangé autour de cinq expériences spécifiques. Desmazières est intervenu sur “La responsabilité civile du chef d’entreprise”, Touquet Savour, sur le thème de “La qualité, moteur de croissance”, la société Charles Gillet a développé le rôle et la fonction de courtier. Enfin les sociétés 5GE de Comines (Nord) et Bionis sont intervenues sur le traitement naturel des eaux de lavage mis en place dans l’entreprise depuis 2008. La société Bionis avait développé ce procédé de ferti-irrigation agissant comme épurateur biologique et permettant une récolte de taillis de saules tous les deux ans une décennie plus tôt. Quant à Jean-Max Loridan, il a clôturé ces présentations en abordant la démarche d’entreprise “centre agréé” menée en collaboration étroite avec le CNIPT.

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