La cerise en pot
Un concept pas encore abouti

Le CTIFL a conduit un test pour mesurer en rayon l’impact de la cerise en pot. Deux enseignes à Paris et Toulouse ont testé l’offre : un pot de 125 g avec de la Sweatheart vendu à 0,83 €. Sur 100 consommateurs chargés de faire leurs courses au rayon snacking, 20 % se souviennent l’avoir vu, 3,5 % l’ont acheté et 18 % sont prêts à le faire. Mais la praticité (message sur l’étiquette) n’a pas été perçue par 76 % des personnes comme un réel bénéfice et les notes ont été moyennes concernant la qualité. Il ressort que le pot “plaît assez” (un interviewé sur deux), mais “pas tellement” (un sur cinq). La contenance est jugée trop faible (36 %) et le prix pas cher (31 %). Dans treize magasins Monop’, 308 pots de cerises ont été vendus mais, dans le même temps, 2 836 coupelles d’ananas, 1 977 de fruits de saison, 1 414 de kiwi, etc. Christian Hutin du CTIFL explique cette situation par un problème de l’ajustement offre-demande, une absence de pot de cerises dans l’offre menu, un mauvais emplacement (IVe gamme plutôt que rayon snacking) et pas d’animations et conclut : « Le concept de cerises en pot peut intéresser une niche de consommateurs. Mais le gain de praticité n’est pas clair vis-à-vis des fruits. L’emballage joue sur la qualité perçue et un bon compromis volume/prix doit être trouvé par circuit et type de clientèle. Le concept est inadapté au rayon f&l et doit être proposé au rayon snacking ou en RHD. »