Un commerce peu dynamique
La première quinzaine de février s’est achevée dans des conditions plus difficiles. Les ventes hors Hexagone se sont fortement réduites, en particulier vers la péninsule ibérique.
De même, les industriels ont sensiblement limité leurs achats hors contrats. Quant au marché du frais, il est resté peu dynamique.
Pour autant, et compte tenu de la faible pression des stocks, les cours affichent une relative stabilité sur le marché intérieur. Quelques concessions sont toutefois réalisées vers des destinations comme l’Italie ou la péninsule ibérique.
En Belgique et aux Pays-Bas, la situation est tout aussi calme.
Le marché de la pomme de terre primeur reste pour sa part très marginal. L’offre marocaine demeure limitée (425 t à Marseille en semaine 6 contre plus de 1.000 t les années précédentes). Et si Israël a amorcé sa campagne, les envois demeurent sporadiques. L’offre sur l’Hexagone est d’autant plus restreinte que les importateurs privilégient les marchés du Nord et du Sud de l’Europe, le commerce sur l’Hexagone étant encore essentiellement positionné sur l’offre de conservation.
Arrivages à Rungis (S 7) : 1465 t dont 18 t d’import Chair ferme : 654,5 t dont 6,8 t d’import Conservation : 810,5 t dont 11,2 t d’import (Semmaris)