Trois jour de mobilisation générale
La Fête de la Gastronomie serait-elle en train de prendre son envol ? Certes il s'agit d'un événement jeune et les professionnels restaient encore en retrait. Ce ne fut pas le cas cette année. Selon le premier bilan fourni par les services de Bercy, durant les trois jours (du 20 au 22 septembre), 7 650 événements ont été organisés en France et à l'étranger. C'est plus que la première édition de 2011 et deux fois plus que l'an passé, considéré comme un millésime moyen. Au total, plus de 230 000 professionnels de la restauration et des métiers de bouche ont répondu à l'appel. Les raisons de ce succès se trouvent, certes, dans l'allongement à trois jours, la présence de grands noms de la gastronomie française (avec Thierry Marx en parrain) mais aussi dans l'implication plus affirmée des régions et des filières agricoles. Le lancement de la fête sur le carreau des producteurs de f&l de Rungis en est symbolique. C'est aussi à cette occasion que les primeurs français ont décidé de lancer leur charte (cf. l'interview de Christel Teyssèdre p. 3) et que s'est tenue la Semaine du Manger local, avec en point d'orgue un marché de produits franciliens sur les berges de la Seine. Cette implication de la filière est louable au moment où la consommation de f&l demeure léthargique.