univers fruits d’été
Travailler en profondeur l’univers fruits d’été

Les fruits d’été représentent plus de 22,3 % du chiffre d’affaires du rayon fruits et légumes au mois de juin, auxquels on peut ajouter les 10,6 % de la famille des fruits rouges. Dans ce pourcentage, les pêches et nectarines pèsent 8,8 %, le melon 7,8 %, et les abricots 5 % du chiffre d’affaires. Entre mai et juin les ratios font un bond considérable d’où la nécessité d’avoir très tôt une réflexion sur l’implantation des familles et de travailler en profondeur le merchandising du rayon.
Trouver la bonne maturité des pêches
Les techniques de production de pêches sont orientées afin d’obtenir un rendement intéressant associé à une qualité gustative identifiable. Comment être sûr de proposer au consommateur un produit de qualité ? C’est bien connu la qualité se fait au verger. Mais une fois sur l’étalage les éléments d’identification de la maturité sont faibles pour ne pas dire inexistants. Alors faut-il se fier à la couleur ? Certainement pas, sauf cas assez rare d’extrême hétérogénéité. Le calibre, quant à lui, est un bon indicateur, il est attesté qu’un fruit de gros calibre est toujours meilleur (donc éviter les calibres C et D). Connaître le potentiel gustatif de chaque variété serait un atout mais il en existe un nombre incroyable ; chacune pouvant être discriminée en fonction de ses caractéristiques : acidulée, équilibrée, douce. Afin de pouvoir orienter ses choix et les faire connaître aux clients il existe pour cela une base de données sur le site fruits-et-légumes.net, rubrique techniques au verger.
Multiplier l’offre en abricots
L’étendue de la gamme abricots proposée tout au long de la saison témoigne de la volonté de la production d’offrir une vaste palette de couleurs, de saveurs et de formes. Encore faut-il pouvoir s’y retrouver car la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Le calendrier de production s’étend sur le marché français du 20 mai au 31 août environ. Plus d’une trentaine de variétés différentes vont ainsi se succéder avec des croisements entre les régions plus ou moins précoces qui démultiplieront encore l’offre variétale. Ici plus qu’ailleurs une parfaite connaissance des caractéristiques de la variété s’impose car il ne faut se fier ni au calibre, ni à la couleur, ni à l’aspect de l’épiderme, ou à la forme pour agréer un lot. A la dégustation, on pourra déceler un niveau de maturité. Attention toutefois à ne pas se laisser influencer par ses propres goûts car, dans la gamme variétale, on retrouvera des variétés sucrées, acidulées, équilibrées, etc. Dans tous les cas, choisir des abricots souples au toucher plus aptes à supporter les contraintes de manipulation au rayon.