Asia Fruit Logistica
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Du 3 au 5 septembre, le commerce des fruits et légumes s'était donné rendez-vous à Hong Kong pour le salon de l'Orient : Asia Fruit Logistica 2014.




Comme chaque année, les entreprises françaises étaient fortement présentes sur le salon Asia Fruit Logistica. Au total, douze sociétés implantées sur 272 m2 exposaient à Hong Kong. Parmi les nouveaux, citons la présence du groupe Mesfruits, Harmonie et de Pomanjou International. En clair, le produit phare était la pomme pour le marché asiatique mais aussi le kiwi. Pour agrémenter sa présence, le pavillon France avait organisé une grande soirée “Art de vivre” le deuxième soir à Hong Center.
Bien que les fruits soient le plus représentés sur ce salon asiatique, les légumes français n'étaient pas en reste. Ainsi, les légumes de Sales Producteurs étaient à l'honneur sur le pavillon France, ces produits plaisant particulièrement à la clientèle asiatique. Enfin, d'un point de vue commercial, l'ambiance était tendue suite à l'embargo russe décrété quelques semaines plus tôt, certains déclarant même qu'il s'agit d'une guerre psychologique au niveau commercial. Le secteur de la pomme est effectivement tendu car cet embargo russe a des repercussions mondiales et non pas qu'européennes sur le marché des fruits et légumes. A noter aussi que les opérateurs annonçaient un prix Bushel baissant de semaine en semaine. Un jeu de psychose qui, dans certains cas, peut jouer en faveur des acheteurs.
Les entreprises comme Pomanjou, FDA International ou encore Sélect Fruit qui tenaient un stand du 3 au 5 septembre à Hong-Kong pour le salon Asia Fruit Logistica sont revenues satisfaites. Orienté essentiellement vers l'importation – très peu de stands chinois –, ce salon a accueilli plus de 8 000 visiteurs de 64 pays différents (+ 24 % vs 2013). Les entreprises interrogées apprécient les échanges très nombreux avec leurs clients ou leurs prospects. Selon certains, quand les volumes de fruits et légumes sont significatifs, qu'une véritable politique à l'exportation est menée, il est encore possible de développer des marchés en Asie.