D’une semaine à l’autre
Titres Restaurant, prêts bancaires, coef’ : beaucoup de questions pour une fin d’année
Les Tickets Restaurant vont-ils être acceptés pour les détaillants en fruits et légumes ? Les arboriculteurs bénéficieront-ils du plan de soutien à l’agriculture ? Tour d’horizon.
Ticket Restaurant : bataille autour du décret d’application
La Commission nationale des Titres Restaurant (CNTR) pose ses conditions avant la publication (fin 2009 ?) du décret sur l’extension d’utilisation de ces tickets aux détaillants f&l. Elle demande que ces derniers « soient soumis à l’obligation de présenter une déclaration sur l’honneur attestant de la vente de préparations alimentaires immédiatement consommables permettant une alimentation variée. » Selon la CNTR, des autorisations permettent déjà à 122 détaillants d’accepter les Titres Restaurant. « Nous tenons fermement à ce que cette mesure ne contribue pas à dévoyer le système et souhaitons imposer aux détaillants en f&l certaines obligations respectées par tous les autres acteurs du système. Celles-ci permettront d’éviter tout risque de distorsion de concurrence […] », ajoute Jean-Michel Reynaud, président de la CNTR. L’UNFD a réagi : « Il ne faut pas oublier que les préparations immédiatement consommables intègrent la plupart des fruits (bananes, pommes, prunes…) ainsi que certains légumes (tomates…) en l’état ». « L’intérêt de ce projet de loi est de rendre l’utilisation des Titres Restaurant automatique chez l’ensemble des détaillants f&l avec des conditions tarifaires négociées collectivement auprès des émetteurs. »
Le Maire : aucune production ne doit être exclue du dispositif
Le 8 décembre, le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire faisait un point d’étape sur l’application du plan de soutien à l’agriculture. Interrogé par fld sur les difficultés rencontrées par les arboriculteurs pour obtenir des prêts bancaires (cf. fld n° 704 du 8 décembre), le ministre a été catégorique : « Chaque agriculteur doit trouver une solution, a-t-il déclaré. Il n’est pas question que les arboriculteurs soient exclus du dispositif. » Par ailleurs, Bruno Le Maire a indiqué que le dispositif d’allégement des charges pour les travailleurs occasionnels permettait de faire baisser le coût horaire de 11 à 9,26 €. Ce qui représente un effort de l’Etat de 1 Md€ sur cinq ans. « Il faut poursuivre la réflexion sur les salariés permanents », a ajouté le ministre.
La CR demande d’étendre le coef’ à la poire
La Coordination rurale s’associe à la demande de coef’ multiplicateur pour la pomme et demande de l’étendre à la poire dont les producteurs connaissent « une campagne de commercialisation catastrophique. »