Pays-Bas
The Greenery s’en sort bien, suite au changement de son système de coopération
L’opérateur néerlandais a plutôt bien négocié le virage d’une nouvelle organisation avec les producteurs adhérents de la coopérative.
Le principal opérateur néerlandais, The Greenery B.V., a enregistré en 2010 un résultat net positif de 4,8 M€ (7,4 M€ en 2009), pour un chiffre d’affaires en progression de 13,3 % par rapport à 2009, avec 1,8 Md€. Un exercice plutôt positif pour l’entreprise qui a géré la mise en place, l’an passé, d’un nouveau modèle de coopération avec la coopérative Coforta, propriétaire de The Greenery (voir fldhebdo du 5 janvier 2010). Les producteurs adhérents ont désormais le choix entre les deux entités pour la commercialisation de leur production. Cette nouvelle organisation, note The Greenery, « a permis d’influencer positivement le volume des ventes (+0,3). The Greenery B.V. est de nouveau parvenue, en 2010, à proposer aux adhérents de la coopérative Coforta un prix d’achat conforme au marché. Le prix payé aux producteurs était en moyenne plus élevé en 2010 qu’en 2009. » Les Pays-Bas demeurent le premier marché pour The Greenery, absorbant 50 % des volumes, suivis par le Royaume-Uni (13 %) et l’Allemagne (11 %). The Greenery reste discret quant aux tonnages vendus. Néanmoins, Tim Willaert, responsable de la communication, confirme que « la France représente 4,9 % du chiffre d’affaires global de The Greenery. C’est un marché qui gagne en importance. La France achète essentiellement des tomates, des concombres et des poivrons, ainsi que des champignons, pour lesquels nous avons assisté à un fort développement ces dernières années. D’autre part, si nous sommes présents sur tous les segments, la grande distribution reste notre interlocuteur principal. Nous développons des produits et des concepts nouveaux pour les tendances émergentes comme le snacking ». The Greenery fait face aussi à la demande du consommateur en produits locaux. L’entreprise a développé des partenariats avec des serristes au Royaume-Uni et en Allemagne. Ce n’est pas encore le cas, semble-t-il, en France : « La condition pour mettre en œuvre de tels programmes est le renforcement du produit néerlandais, c’est-à-dire de permettre de compléter l’offre de The Greenery. C’est un travail sur le long terme ».