Aller au contenu principal

Pyrénées-Orientales
Teranéo revoit son organisation et nourrit de nouveaux projets

Suite à la création de l’Union Jardinière Paysanne, le bureau commercial de Teranéo se retrouve à la tête d’un potentiel de 15 000 t de pêches/nectarines.

Le rapprochement récent des coopératives La Jardinière et La Paysanne, réunies désormais sous le nom d’UJP (Union Jardinière Paysanne), a amené l’OP Teranéo dont elles font partie à revoir son organisation commerciale. Désormais, la totalité des volumes de pêches/nectarines produites par les deux coopératives passera par le bureau commercial qui en assurera la mise en marché. De ce fait, le bureau commercial est aujourd’hui à la tête d’un potentiel de 15 000 t de pêches/nectarines, faisant de l’OP un acteur majeur sur le marché des fruits d’été. « Les deux coopératives avaient des activités complémentaires en termes de gamme variétale, de calendrier de production ou encore de terroirs, explique Alain Mathieu, directeur de Teranéo. Suite à leur rapprochement, nous avons pensé qu’il était souhaitable d’accroître les synergies en harmonisant leur fonctionnement, à savoir l’agréage, la rémunération désormais identique des producteurs, la mutualisation des coûts, l’homogénéisation des procédures, etc. Dès cette année, nous souhaitons accroître la dynamique et la performance commerciales de l’entité UJP au sein de Teranéo. » Afin de bien identifier les rôles, Gilles Sarrazin directeur de l’UJP (une entreprise, deux sites), occupera le nouveau poste de responsable produit pêches/nectarines, dont la commercialisation sera placée sous la responsabilité d’Eric Bompierre. Teranéo renforce aussi son potentiel d’abricots. « Le plan de développement mis en place nous permet d’annoncer un potentiel de 12 000 t et à terme de 15 000 t. La filière abricots française est très dynamique par rapport à ses principaux concurrents et nous comptons sur cet avantage. Nous pensons également que le projet d’AOC les Rouges du Roussillon, en cours d’instruction, sera un élément favorable au développement du potentiel. » L’abricot sera commercialisé sur le même mode que les pêches/nectarines. De ce fait, le bureau de vente de Teranéo détient désormais la commercialisation de 100 % du potentiel fruits à noyau de l’OP. En ce qui concerne les espèces pêches/nectarines et abricots, Teranéo affiche une claire volonté de développer les surfaces (sur des variétés dûment sélectionnées) en prenant en charge les frais financiers liés aux investissements. Enfin le dernier point de croissance interne est le développement des productions de pêches/nectarines et d’abricots bio, soit par le biais de nouvelles plantations ou de reconversion des vergers. Teranéo dispose de 3 000 t d’abricots bio (ce qui en fait le leader national) et de 1 000 t de pêches/nectarines.

Les plus lus

des boîtes de conserve sur une ligne dans une usine de légumes en conserve
Quel est le seul légume en conserve qui a observé une croissance des ventes en 2024 ?

L’Unilet, l’interprofession française des légumes en conserve et surgelés, vient de publier les chiffres 2024. Après une année…

Cinq personnes débattent sur un salon. avec un écran géant en arrière fond
Abricot : à quoi s’attendre pour la récolte européenne 2025 selon les prévisions de Medfel ?

Le salon Medfel a fait le point sur les récoltes d’abricot en France, en Italie, en Espagne et en Grèce. Les quatre pays…

Guerre des prix et origine des fruits et légumes : Lidl et les distributeurs en ligne de mire

D’un côté, le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France attaque directement Lidl sur les prix pratiqués « depuis…

Quatre personnes présentent des prévisions de plantation sur un salon
Melon : à Medfel, une baisse inédite des surfaces est annoncée pour 2025

Les trois bassins de production de melons que sont la France, l'Espagne et le Maroc sont concernés par la baisse de surfaces.…

<em class="placeholder">camerise</em>
« Quand j’ai commencé à produire de la camerise, j’ai dû tout expérimenter »

Producteur de petits fruits dans les Vosges, Damien Balland s’est lancé dans la culture de la camerise. Une espèce rustique,…

tranches de melon charentais
Prix du melon : accord oral des enseignes à « ne pas dégainer à 0,99 € » en 2025

L’AIM poursuit ses travaux pour mieux valoriser le melon et endiguer la perte des surfaces. A Medfel, l'interprofession a…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes