Finistère

Tecnosem a vingt ans et croit en l'avenir

Basé à Cléder (Finistère), Tecnosem produit et livre des plants maraîchers aux producteurs de Bretagne et désormais de Loire-Atlantique, Vendée et Maine-et-Loire. Sa production avoisine les 100 millions de plants, avec une gamme très large de choux, tomates, salades, oignons, concombres, melons, courgettes... Pour échapper à la concurrence hollandaise et s'adapter à l'évolution de la production, le producteur a diversifié sa gamme avec toutes les plantes aromatiques, de nombreuses variétés de tomates anciennes, des plants de fraisiers notamment de Gariguette depuis trois ans, du cerfeuil tubéreux et bientôt des plantes marines. « Depuis toujours, nous privilégions le service, la qualité des plants et une offre variétale large », souligne Hubert Salaün, dirigeant de Tecnosem. Le producteur cultive ainsi des plants à la demande, même en petite quantité, propose des plannings de plantation personnalisés et livre ses plants dans tout le grand Ouest. Il produit aussi des plants greffés de tomates, poivrons, aubergines, melons et concombres. Et depuis 1997, il élève des plants bio sur un site dédié, lui aussi implanté à Cléder. « Actuellement, les plants bio représentent 15 % de notre chiffre d'affaires et la demande augmente, sur une zone plus large que les plants conventionnels, indique Hubert Salaün. La difficulté est que la demande est très saisonnière et porte essentiellement sur le printemps. » Depuis cette année, le producteur approvisionne aussi en jeunes plants maraîchers des horticulteurs du Maine-et-Loire qui fournissent les jardineries. L'entreprise est certifiée Iso 9001 et Ecocert. Pour gagner en efficacité et qualité, Tecnosem investit régulièrement dans des équipements et matériels. En 2013, il a remplacé sa chaudière au fuel par une chaudière à bois, mutualisée avec un voisin serriste. Il s'est équipé d'une nouvelle ligne de tri qui augmente l'homogénéité des plants livrés et a acquis trois robots de greffage. « Nous voulons nous développer car nous croyons en l'avenir », assure Hubert Salaün.