Entendu aux Assises...
Sur les “attaques” des ONG
Luc Barbier : « Le consommateur n'est pas informé, il est déformé. C'est du militantisme ! »
« Aujourd'hui, on peut affirmer que seule la France a quantifié l'utilisation des produits phytosanitaires ».
Laurent Grandin : « Il y a quand même un climat de confiance dans les f&l sur lequel s'appuyer. Seul un travail de fond et nos engagements peuvent aider.
(…) La majorité des ONG travaille avec la filière, par exemple la Fondation Nicolas Hulot avec Restau'Co. (…) Seul, il n'y a pas d'issue. L'issue, elle est collective. »
Henri Pluvinage (ex-président du CTIFL) : « S'ils ont tant de voix [les ONG, ndlr], c'est parce que nous ne parlons pas. Aujourd'hui, l'Etat ne finance plus la communication collective. C'est à nous de mettre les sous. Chacun à son niveau, les gros et les petits, nous devons recréer une communication collective.
Il nous faut les deux, une communication stratégique [d'entreprise, ndlr] et une communication collective. Jacques Rouchaussé : « Lorsque nous avons rencontré Stéphane Le Foll avec Luc Barbier (cf. fld hebdo du 30 septembre), nous avons demandé le soutien du ministre. Il reconnaît notre professionnalisme, nos démarches alternatives… »
Sur le logo Fruits et légumes de France :
Jean-Paul Delevoye, président du CESE : « Je salue votre idée d'un label (sic) Fruits et légumes de France, pas comme un nationalisme frileux (terme repris par Stéphane Le Foll), mais comme faisant partie de la culture ». Et d'expliquer que les pratiques culturelles incitent à la consommation. André Bernard (Anifelt) : « Oui, il faut que le consommateur puisse identifier l'origine des fruits et légumes. On est à fond avec vous ! »
Stéphane Le Foll : « Le logo, il est très beau et il donne une bonne visibilité ».
Et aussi…
François Laffite : « Au-delà du capital, ce qui est important ce sont les hommes. Mais ils sont frappés par un manque d'envie. Il faut une envie de faire et une envie de prendre des risques… »
Jacques Rouchaussé : « En gros on nous dit, il faut se qualifier pour le 110 m haies aux Jeux olympiques. Nous sommes qualifiés, mais pour courir ce 110 m haies, on a des menottes aux pieds ! »
Olivier Alleman, de Campagne TV, animateur de la journée : « C'est impressionnant de voir qu'à chaque étape, il existe des auto-contrôles mais que là, encore une fois, le consommateur ne le sait pas ».
Christian Berthe (UNCGFL) a remercié (et comptabilisé !) le peu de personnes qui, le matin, ont prononcé le mot “grossiste”.
Jacques Rouchaussé : « Si on ne donne pas de valeur à nos produits, on va droit dans le mur. Ce qui m'inquiète, ce n'est pas la courbe de la production française qui baisse, c'est celle des importations qui monte ».
En off, dans la salle : « Un syndicat a brillé par son absence »… Mais lequel ?