Stabilité du budget de Viniflhor
Le CSO (Conseil supérieur d’orientation) s’est réuni le 6 novembre pour établir le budget des offices.
Dans un contexte de baisses des moyens de l’Etat, (baisse de 19 % des crédits d’intervention), Viniflhor, ne s’en sort pas trop mal. “On s’est bien battu pour les fruits et légumes et la vigne”, se félicitait vendredi un cadre du ministère de l’Agriculture. Un ministère qui n’hésite pas à qualifier “d’effort exceptionnel” la quasi-reconduction du budget d’intervention de l’Office des fruits et légumes, de l’horticulture et de la vigne.
Ce budget était de 74 millions d’euros en 2006, il passera à 72,5 millions en 2007. Mais il y a toutefois un début de polémique entre les syndicats de producteurs et le ministère. En effet, sur la dernière période, les aides à la restructuration (rénovation des vergers, modernisation des serres, etc.) étaient cofinancées par Bruxelles. Ce ne sera plus le cas, la France préférant réorienter les financements européens vers les indemnités compensatoires des handicaps naturels, les fameux ICHN, et vers l’installation.
Pour qu’elles soient maintenues à la même hauteur, ces aides à la restructuration devraient être logiquement doublées. Ou alors, il faudra se tourner vers les collectivités locales pour décrocher le complément de financement. C’est ce que semblait laisser entendre le ministre Dominique Bussereau au congrès de la FNPL à Perpignan. Autre point de ce budget : un effort important serait fait pour la promotion à l’étranger. Deux secteurs ont été retenus : le vin et la pomme.
Sur l’ensemble des offices, les crédits de fonctionnements sont en baisse. Ils s’élèvent à 155,7 millions d’euros en 2007 contre 164,55 en 2006. Le regroupement des offices explique en partie cette baisse. Le budget 2007 prend également en compte l’installation de tous les offices sur un même site le 1 er juillet.