St Charles : une nouvelle convention d’auto-contrôles

La convention “démarche qualité” qui lie la DGCCRF et le SNIFL (Syndicat national des importateurs de fruits et légumes), a été renouvelée vendredi dernier dans les locaux administratifs St Charles International. La première avait été signée en 2001 et, pour la seconde, c’est Guillaume Cerutti, directeur général de la DGCCRF, qui est venu en personne valider la démarche.

“Cette démarche qualité est un système original qui responsabilise les professionnels de St Charles International. Il a fait ses preuves et accroît l’efficacité de nos propres contrôles.” Pratiquement, cette convention, élaborée en partenariat avec le CTIFL, fixe un cadre pour des auto-contrôles effectués par les importateurs. Ces contrôles portent sur les aspects normatifs, sanitaires et d’hygiène, en supplément des contrôles produits par les fournisseurs.

“En 2003, souligne Gabriel Bieules, président du SNIFL, les analyses portaient sur un lot toutes les 1 800 tonnes. En 2005, nous sommes parvenus à une analyse toutes les 900 à 1 000 t.” “Nous avons pris cette initiative, basée sur le volontariat, ajoute Georges Jordan, directeur de St Charles, à la suite des problèmes de résidus de pesticides rencontrés sur des poivrons espagnols. Cet épisode a coûté très cher à certaines entreprises et nous avons choisi de travailler sur des méthodes préventives. Du volet normatif, nous sommes passés au volet sanitaire et nous travaillons sur la traçabilité.”

Quatre axes de coopération avec le “Q@limed”

L’autre grand dossier de St Charles, c’est le pôle de compétitivité “Q@limed” (systèmes agroalimentaires durables et qualité de vie en Méditerranée). Il définit quatre axes de coopération : amélioration des variétés de céréales, fruits, vignes et plantes exotiques/alimentation et aliments santé/marketing territorial/sécurité alimentaire et traçabilité des produits frais, le volet porté par St Charles.

Sous l’égide du syndicat mixte de la plate-forme multimodale Pyrénées Méditérannée, il doit déboucher sur la création d’une plate-forme de sécurité alimentaire, pionnière en Europe, permettant : le développement d’innovations techniques et organisationnelles pour la maîtrise et la valorisation des produits et des services au stade de la distribution ; le développement de nouveaux outils pour assurer la traçabilité des produits dès l’amont et leur meilleure valorisation.