Bretagne
Savéol vise une croissance de 3 à 5 % et veut attirer les jeunes dans le métier
Au Salon de l'agriculture, la coopérative bretonne Savéol a dévoilé ses prévisions 2015, ses velléités de communication et ses nouveaux produits.
« Le vent est porteur et nos produits sont dans l'air du temps », se réjouit Roger Capitaine, directeur de Savéol. Le chiffre d'affaires 2014 a atteint 175 M€ et la coopérative bretonne vise une croissance de 3 à 5 % en 2015. Côté production, après un fort développement en 2014 (+ 17 ha), Savéol prévoit des volumes stables en tomates, 83 000 t, avec davantage de petits fruits. « La segmentation représente traditionnellement 60 % des volumes contre 40 % pour les “classiques”, explique Roger Capitaine. Cette année, elle pourrait atteindre 62-63 %. » En fraise, 9 % du chiffre d'affaires, la stabilité est de mise (2 000 t).
La coopérative bretonne prévoit un budget de 2,7 millions d'euros pour la communication en 2015.
La campagne de communication lancée l'année dernière (cf. fld hebdo du 12 mars 2014) a été un succès : + 5 points de notoriété. Le plan est accru pour 2015 (web, presse, affichage métro, sponsoring télé cet été), avec “la Freizh” et “la Mini Savéol, elles en raffolent”. Le budget communication s'élève à 2,7 M€. « L'objectif est de communiquer sur la segmentation, précise Catherine Legal, directrice marketing. Nous pensons que nous pouvons aller chercher ou renforcer de nouveaux usages comme l'apéritif. » Savéol travaille ses emballages. Parmi les nouveautés : la bourriche hexagonale colorée (pour la cerise Rubis) ou le duo Exotique (cerises noires et jaunes). La fraise se décline en produits dérivés avec la confiture Freizh, pour les épiceries fines. La coopérative développe ses partenariats avec les industriels du snacking (Bonduelle, Sodebo...) et fournit environ 1 000 t de tomates pour les salades, sans co-branding. « Ce sont des marchés vers lesquels on se destine », analyse Roger Capitaine. Sur le Salon de l'agriculture, Savéol a communiqué sur son “savoir-vert”, Savéol Nature (élevages d'insectes) mais surtout sur le renouvellement des générations pour attirer les jeunes dans le métier. « Nous voulons démarcher les gens. Nous irons dans les écoles d'agriculture et une campagne dans la presse nationale est prévue, pour tendre la main à de futurs chefs d'entreprises », conclut le président Philippe Daré.