Aller au contenu principal

Savéol en ordre de bataille

La coopérative Savéol (installée à Plougastel-Daoulas dans le Finistère) se met en ordre de bataille pour retrouver un chiffre d’affaires meilleur qu’en 2004, année catastrophique, ainsi qu’en 2005.

Le chiffre d’affaires de la coopérative a atteint 123,7 ME,dont 85 % proviennent des 70 000 t de tomates commercialisées – le reste avec 1 200 t de fraises de Plougastel et 2 000 t de concombres.

Le résultat net de Savéol se situe tout juste à l’équilibre (80 000 E de bénéfices) après une perte de 730 000 E en 2004 pour 111 ME de chiffre d’affaires. La campagne 2005 avait bien démarré, avec une consommation stimulée par la faible offre des tomates marocaines et espagnoles qui avaient subi des coups de gel.

Mais la sur-offre sur le marché à l’automne a fait effondrer les cours. Un contexte qui n’a pas freiné la coopérative dans sa politique d’investissements, bien au contraire. Savéol a engagé 1,2 ME d’investissements dans de nouveaux équipements de conditionnement.

Car le champion des petits segments, générateurs d’un meilleur chiffre d’affaires, ne cesse d’étendre les surfaces dédiées. De 33 % des surfaces (50 % du chiffre d’affaires), Savéol va consacrer aux petits segments 40 % de ses surfaces en 2006. Du coup, il multiplie les conditionnements ad hoc. De 15,4 millions de barquettes en 2004 au double en 2005, Savéol table sur 50 millions cette année. Ces barquettes constitueront un précieux atout commercial pour pénétrer le marché anglais dont Savéol était pratiquement absent jusqu’à présent. Selon Jean-Claude Le Gall, président de Savéol, “ce marché présente presque exclusivement les légumes sous barquettes”.

Les ventes hors de France de Savéol avaient chuté en 2003 à 13 %. La coopérative finistérienne a depuis redressé la barre : 16 % en 2004, 19 % l’année dernière, essentiellement pour le marché allemand avec des petits segments (70 % des ventes). Objectif à court terme : 25 % du chiffre d’affaires en visant la Grande-Bretagne et la Suisse.

Savéol se pare de tous les atouts pour atteindre cet objectif. Elle a structuré son service export et convainc ses adhérents (184 ha de serres) d’entrer dans la certification EurepGap, sésame sans lequel ses tomates ne trouveront pas preneur parmi les grands distributeurs européens.

Au sujet de la facture énergétique qui grève les comptes des producteurs sous serres, Savéol a révélé qu’une commission énergie travaille d’arrache-pied pour disposer au plus vite de tous les indicateurs économiques des différentes sources d’énergie disponibles.

Les plus lus

<em class="placeholder">Verger agrivoltaïque expérimental en pêches et abricots de la Sefra.</em>
Drôme : après la liquidation de la station expérimentale en fruits, la Sefra, quelles suites pour l’expérimentation ?

La station expérimentale fruits Rhône-Alpes (Sefra) a stoppé son activité début juillet. Une nouvelle structure est en…

<em class="placeholder">Des branches d&#039;un noisetier, verger de noisettes. </em>
Noisette et acétamipride : le « choc » de la filière après la censure partielle de la loi Duplomb

Plus que jamais politisé et médiatisé, le débat estival sur l’acétamipride a laissé la filière noisette dans une profonde…

<em class="placeholder">Des kiwis verts dans un verger Zespri en France. </em>
Kiwi vert : une allégation santé autorisée par l’Union européenne

L’UE a solennellement reconnu, fin juillet, que le kiwi vert augmente « la fréquence des selles », grâce à un…

<em class="placeholder">Verger de pommes rouges sur un rang et verte sur l&#039;autre.</em>
Pommes et poires : quelles prévisions de récoltes 2025 en Europe ?

Prognosfruit, qui s’est déroulé début août à Angers, a dévoilé des prévisions 2025 de production de pommes et poires…

Dorothée et Antton DIRATCHETTE, associés du Gaec Lekuberri, dans leurs serres de production de fraises.
« Nous remettons nos comptes courants d’associé à zéro à chaque assemblée générale »

Dorothée et Antton Diratchette, en Gaec, maraîchers à Mendionde (dans les Pyrénées-Atlantiques) sont extrêmement vigilants sur…

<em class="placeholder">Jean-Pierre Besson, président du GIE Ail Drômois, observe la récolte d&#039;ail 2025.</em>
Ail de la Drôme : des rendements pénalisés par les fortes chaleurs

Au GIE L’Ail drômois, on constatait mi-août un manque de calibre sur les bulbes récoltés cette année. Mais pour l’instant la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes