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Saveol devient un groupe

Les deux coopératives à l’origine de la marque Saveol, née en 1981 de la volonté de producteurs de faire connaître leurs tomates, viennent de fusionner.

A Plougastel-Daoulas et Guipavas (Finistère), on ne parlera plus de la Presqu’île et du Groupement maraîcher brestois, mais seulement de la Société coopérative agricole Saveol. Seule la coopérative du Val Nantais (Loire-Atlantique) garde son indépendance mais continue de confier sa production de tomates à Saveol.

Saveol, le leader français de la tomate, c’est aujourd’hui 150 maraîchers, 69 000 t de tomates, 1 200 t de fraises (de Plougastel), 1 700 t concombres, 550 t de poivrons (vraisemblablement la dernière année) et 27 millions de tiges de fleurs coupées. Le tout pour un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros avec 240 collaborateurs.

Plus qu’un simple changement de nom, Saveol simplifie ses structures parce qu’elle est “résolue à grandir dans le champ européen”, affirme-t-elle.

Pour son président Jean-Claude le Gall, la fusion doit en effet lui permettre de réduire ses coûts, rationaliser ses investissements, en particulier dans ses deux outils de conditionnements. “Notre objectif est d’avoir une meilleure réactivité vis-à-vis des attentes du client”, explique-t-il, précisant que les deux centres pourraient être spécialisés en fonction des conditionnements.

Les unités de vente consommateurs, en développement constant, ont atteint l’année dernière 30 millions de barquettes contre 25 millions en 2002. A l’instar d’autres productions agricoles, Saveol ne recherche plus les volumes, à l’exception de ceux sortant des nouvelles serres (+ 7 ha cette année pour un total de 207 ha).

La Société coopérative poursuit donc le développement de sa gamme (trois nouvelles variétés cette année), dans le respect des trois tiers (vrac, grappes et petits segments).

Sa puissance commerciale l’autorise à avoir de nouvelles relations avec les maisons semencières qui donnent à Saveol, fait nouveau, “l’exclusivité de production sur la France de nouvelles variétés de tomates en 2004”, explique le président de Saveol.

Ces exclusivités facilitent la signature de contrats commerciaux spécifiques avec des enseignes de la grande distribution souhaitant se différencier dans leur offre de tomates. Saveol livre depuis 2003 une variété particulière de cerises à MacDo.

Ce Saveol 2004, par sa nouvelle dimension, veut clairement peser dans son espace économique – Saveol exporte bon an mal an 20% de son CA, sauf en 2003 (13%), année de forte consommation en France. Jean-Claude Le Gall n’exclut pas “d’aller vers des associations avec d’autres groupements de producteurs”.

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