Salades Ire ou IVe gamme, deux tendances opposées
La IVe gamme représente 25 % des achats
La salade a-t-elle moins la cote ? Comme le rappelle Interfel, la salade Ire gamme est le troisième légume le plus consommé en France (après la tomate et la carotte) et son poids dans les achats des ménages français est de 7 % en volume en 2015. Mais la consommation française affiche une tendance baissière sur la décennie pour les salades entières. Elle est en revanche à la hausse pour la IVe gamme – même si cette hausse est moins marquée ces dernières années. Le nombre d'acheteurs de salades en vrac est globalement équivalent à celui d'acheteurs de salades en sachet, soit trois personnes sur quatre. Les ménages âgés restent fidèles aux variétés traditionnelles alors que les plus jeunes leur préfèrent la IVe gamme ou les nouveaux segments. La salade est davantage vendue via les circuits spécialisés comparée aux autres légumes, tandis que la IVe gamme reste l'apanage de la GMS. Côté saisonnalité, on note un creux des achats l'hiver pour les salades entières et l'été pour la IVe gamme.
La IVe gamme représente 25 % des achats
On distingue les sachets monovariétaux des mélanges, ces derniers étant moins populaires que les premiers, sauf les mélanges dits “croquants”. Les sachets monovariétaux comptent 60 % de foyers acheteurs, la mâche étant la variété la plus fédératrice, suivie par la laitue et l'iceberg. Ce chiffre baisse à 50 % pour les mélanges. Les ventes en sachet ont progressé de 2 % en volume entre 2010 et 2014. En moyenne, estime le CTIFL, onze sachets de salade sont achetés par foyer chaque année, pour un prix moyen estimé à 1,60 €.