Produits d’import
Saisons en retard et ventes en baisse
La consommation baisse dans un contexte de déficits. Les saisons sont en retard dans le Nord de l’Europe alors qu’elles étaient en avance dans le sud. L’hémisphère sud avoue discrètement les déficits.

Les ventes de pêches et nectarines d’Espagne sont laborieuses car la grande distribution a attendu pour en généraliser le référencement. Le calibre moyen reste faible, le C étant encore dominant. C’est en pêche de calibre C que la baisse des prix est la plus rapide pour amorcer le marché.
Les ventes de fruits rouges sont rapides. Les tonnages de fraise d’Espagne sont inférieurs aux attentes. La pleine saison tire déjà à sa fin. La framboise se valorise bien. La récolte de myrtille progresse nettement, les ventes restent dynamiques, tout comme en mure. La récolte de cerise débute dans les régions de Valence et Tarragone.
De nouvelles pommes et poires
Au 1 er avril, le stock européen de pomme, enfin complet mais sans la Grèce, était de 1,2 million de tonnes. Il est inférieur de 150 000 t à la moyenne. En mars, le niveau des ventes a gagné 7 % à 508 000 t. Le gain concerne surtout les Fuji (24 500 t, + 30 %) et les Gala (45 000 t, + 60 %). En Fuji, les arrivages de Chine sont en forte baisse. Le déficit des arrivages de Gala de l’hémisphère Sud est de - 30 %, soit environ 40 000 t. Le début de la Granny du Chili, Fuji du Brésil et, surtout, de la Gala de Nouvelle-Zélande n’inverse pas la tendance car le déficit est partout de 20 %.
En poire, il ne restait que 160 000 t en stock, soit 22 % de moins que la moyenne 2005-2007. En mars, les ventes ont faibli de 20 % à 91 500 t contre 120 000 t en février. La vente des Williams tire à sa fin. Celle de Forelle d’Afrique du Sud débute cette semaine, les premiers lots sur le marché étaient d’un secteur très précoce ou du Chili. Le raisin se maintient à des niveaux de prix fermes. Il reste trois à quatre semaines de ventes en Afrique du Sud. Au Chili, on avoue des problèmes de déficit en arrière-saison.
La plupart des légumes de serre sont à des prix assez élevés. Seule la tomate ronde reste à des niveaux assez attractifs du fait que le Maroc a maintenu une forte présence. Depuis le début de la campagne, les exportations ont progressé de 17 % à 313 000 t. Les résultats sont si bons que les professionnels demandent à ce que l’on investisse dans le dessalement d’eau de mer pour irriguer les cultures !
En mâche, ZMP s’inquiète de la non-progression du nombre d’acheteurs malgré les prix très bas lors du premier trimestre, à moins de 5 E au stade détail.