Vinitech Sifel 2014
Rougeline et la Satar font le point sur l'usage de standards internationaux GS1
L'expérience conduite par Rougeline et la Satar dans l'usage de standards internationaux GS1 démontre qu'on peut gagner en efficacité et en sécurité dans un quotidien tendu.
Rougeline connaît, avec “l'industrialisation” de la filière, une montée en puissance de l'utilisation du standard GS1.
L'usage des standards internationaux GS1, qui s'appuient sur une automatisation de la capture des informations, code à barres en particulier, permet de partager ces informations (commandes, avis d'expédition, factures, fiches produit). En s'appuyant sur ces outils de langage universel, le producteur Rougeline et le transporteur Satar sont entrés “dans un partenariat collaboratif” en 2009. « On gérait les mêmes problèmes », résume Thomas Leichle, directeur Supply Chain chez Rougeline. L'entreprise connaît, avec “l'industrialisation” de la filière, une montée en puissance de l'utilisation du standard GS1. Même si elle est centrée sur un petit nombre de produits, « 670 articles sont en vente chaque année en tout ». A elles seules, les 58 000 t de tomates commercialisées représentent vingt-deux segments. Satar, historiquement basé à Agen (Lot-et-Garonne), gère « vingt-deux sites en France et 360 camions par jour », rappelle Julien Garnier, directeur Filière fruits & légumes du groupe. Beaucoup de réunions ont permis d'identifier les points névralgiques, notamment la gestion des annonces transport, avec le poids très lourd – économique et organisationnel – des modifications. Aujourd'hui, les ordres sont directement intégrés dans l'ERP de Satar, sans intervention humaine. Chez Rougeline, il n'y a plus de métier expédition et « on commence plus tard le matin », observe Thomas Leichle qui énumère gain de temps, fiabilité améliorée, amélioration de l'image de l'entreprise et de la satisfaction des clients, d'où une baisse des tensions dans les relations quotidiennes… Le transporteur ajoute l'optimisation des véhicules, la réduction du temps d'attente des chauffeurs dans les stations d'expédition… Après avoir travaillé pendant cinq ans sur l'amélioration de la mise en marché, « on passe en phase 2, avec le tracking des palettes », annonce Julien Garnier. La phase 1 commence à intéresser d'autres opérateurs, Primco et Blue Whale. « Mais Rougeline est en avance et veut acquérir de nouveaux outils et de nouvelles méthodes pour continuer à structurer la filière », conclut Thomas Leichle.