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Congrès
Revaloriser les légumes ne sera pas un long fleuve tranquille

Réunis pendant deux jours à Perpignan, les adhérents de Légumes de France n'ont pas manqué la cible de leur Congrès : se tourner vers l'avenir.

Légumes de France s'était donné comme thème de son 59e Congrès l'innovation et la prospective. Organisé en deux journées, une technique et une plus économique, le rendez-vous catalan des maraîchers français a été plutôt riche. Côté innova-tion, on retiendra des échanges, plusieurs constats (la réglementation limitant l'usage de drones, la question de la performance et donc du rendement des serres photovoltaïques) et des pistes d'avenir au niveau technologique (« il faut avoir l'intelligence d'aller voir ce qui se fait dans d'autres filières », a dit Luc Barbier, président de la FNPF) et financier (via FranceAgriMer, le Feader ou le crowd-funding type Miimosa).

Revaloriser, toujours revaloriser

Le leitmotiv du Congrès aura tout de même été la revalorisation du produit. Certes, si l'été a été propice sauf pour le melon, « tout cela n'est pas à la hauteur des espérances », selon Jacques Rouchaussé. La faute à la distribution « qui fait du produit frais, un produit d'appel entraînant une perte de repère prix par le consommateur. » Quelles solutions alors ? Imposer l'origine France comme une valeur ajoutée à intégrer dans tous les contrats entre production et distribution. Le nouveau logo “Fruits et Légumes de France” peut participer à cela, dans une époque où clairement le consommateur s'intéresse à l'origine. Mais à la condition que ce symbole soit synonyme de qualité comme l'a martelé Laurent Berger, président de l'AOPn Tomate et Concombre de France. Aussi évoqué, le retour de la vente assistée, à l'image de ce qui se fait dans le rayon boucherie. A cela, la GMS ne semble pas opposée frontalement mais, comme le soulignait Roger Laroche : « Oui à des chefs de rayon plus dans le magasin et moins dans les bureaux, mais la revalorisation du produit pour l'amont doit s'accompagner d'une revalorisation à l'aval. »

Imposer l'origine France comme valeur ajoutée à intégrer dans tous les contrats entre production et distribution.

En tout cas, Légumes de France entend poursuivre son travail avec les enseignes sur la promotion de l'origine nationale. Mais, il y a un bémol : le syndicat doit attendre les conclusions de la Commission européenne sur l'enquête menée sur son accord avec Carrefour l'an dernier (cf. fdl hebdo du 19 novembre 2014).

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