Produits d’import

Revalorisation générale, sauf pour les fruits à pépins

Le lancement de la campagne de pomme d’hémisphère sud porte surtout sur la Gala. Le premier bateau de Nouvelle-Zélande attendu le 13 à Anvers livre aussi de la traditionnelle Cox orange. Mais en dix ans, cette variété est devenue marginale dans l’assortiment. Née en Nouvelle- Zélande, Braeburn décline aussi : comme ces dernières années, le recul de 30 % prévu en 2010 est encore supérieur au déficit moyen de la récolte. Soit seulement 70 000 t exportées contre environ 90 000 t en Gala. La variété Jazz continue son envol avec + 28 % prévus soit environ 25 000 t exportées.

L’Afrique du Sud avantagée pour les référencements
Le prix de lancement de la Gala de Nouvelle- Zélande est nettement supérieur au prix actuel du marché. Il est entre 21 et 23 € selon les marques en calibre 100. Actuellement, les prix de vente des autres origines tournent autour de 18 €. Comme toujours, le Brésil propose beaucoup de petits calibres vendus entre 15 et 17 €. Cette année, le Chili fait guère mieux à cause du manque de coloration et de fermeté. Les bonnes marques sont à 21 € le carton sont sous représentées. L’Argentine étant aussi handicapée, l’Afrique du Sud est donc avantagée pour les référencements.
La poire se revalorise aussi en douceur. La Williams d’Argentine est maintenant entre les mains des spécialistes qui la proposent jusqu’au 10-15 mai. Toutefois, son prix de vente dépasse rarement la barre de 1,50 € en plateau lité ! Le prix d’attaque de l’Abate Fetel est assez ambitieux, de l’ordre de 1,50 € en calibre 65/70. Mais cette année la progression du potentiel de l’hémisphère Sud est entravée, et la fin de saison en Italie est un peu écourtée. En kiwi, le prix moyen gagne quelques cents en Italie, avec un net plus en calibre 25. Le prix moyen de vente s’approche de la barre de 1 € franco pour les livraisons en France.

Légumes et fruits rouges ont la cote
La gamme des fruits rouges d’Espagne est complète.  La demande montre d’ailleurs un intérêt certain pour les framboises, mais aussi les myrtilles et mûres. Le prix moyen tourne autour de 15 € pour ces dernières, 13 € en framboise. En fraise, le prix moyen de mise en marché est passé de 1,75 € en semaine 13 à 1,50 € voire moins la semaine dernière (semaine 14). Une stabilisation à ce niveau permettrait de “sauver” la campagne. Durant ce mois d’avril, tout concoure au renchérissement des légumes. Même les primeurs d’Italie apportent leur pierre à l’édifice ! Le retard de 10/15 jours ne sera rattrapé qu’en fin de mois sur petits pois, fèves, carotte botte… L’artichaut de Naples, qui pèse de moins en moins, est vendu très cher sur le marché local. En oignon botte, l’offre d’Egypte est aussi très déficitaire cette année.